Interview

Polycarpe Essomba: « J’ai trouvé en Dash Média un cadre qui m’a réconcilié avec mes aspirations dans ce métier »

Correspondant de RFI pour le Cameroun, le journaliste vient de rejoindre Dash Media, où il sera responsable de la rédaction. Il nous livre ses missions et ses ambitions pour ce nouveau challenge.

Médiatude : Vous avez été annoncé à Dash TV. Quelles y seront vos principales responsabilités ?

Polycarpe Essomba : Je suis en charge du pôle information du groupe Dash media. J’assure précisément la fonction de directeur de l’information . A ce titre, je coordonne l’ensemble de l’activité des rédactions du groupe. Pour être encore plus précis , j’ai la main assez large sur le contenu de la chaîne Dash News qui a vocation à devenir à moyen terme , la première chaîne d’infos en continu en Afrique au Sud du Sahara, notamment en Afrique francophone . Notez pour votre gouverne que le groupe Dash Media est un groupe de presse intégré quasi complet . Il compte en son sein deux chaînes de télés : Dash News (la chaîne d’infos), Dash Sport and Entertainment ( divertissement ) deux radios déjà opérationnelles qui obéissent au même découpage , et un département presse écrite .

Médiatude: Vous serez aux commandes de l’émission Le Grand Jury. De quel type sera ce programme ? Quelle sera sa plus-value pour les téléspectateurs ?

P.E: Le Grand Jury, ce sera le principal rendez-vous politique de la chaîne . Ce n’est pas un programme de débat mais davantage une plateforme qu’on consacrera à un leader politique ou de la société civile majeur , camerounais ou africain face à des interviewers aguerris. Voilà pour la trame principale , évidemment avec des éléments de formes et des surprises destinées à renforcer l’attrait du programme.

Médiatude: On a plusieurs émissions de ce type dans l’univers médiatique camerounais. Comment allez vous vous démarquer pour attirer davantage d’attention ?

P.E: Nous ne prétendons pas inventer le fil à couper du beurre mais je pense qu’il est prématuré de s’imaginer que nous allons reproduire ce que certaines chaînes proposent déjà . Tout en vous invitant à un peu de patience je puis néanmoins vous dire que nous mettons tout en œuvre pour proposer un programme attractif , un donné à voir innovant tant sur les aspects technico- artistiques que sur le fond. Permettez , pour le moment , que je n’en dise pas plus .

Médiatude: Lorsque vous avez reçu l’appel de Dash Media, qu’est-ce qui vous a poussé à accepter ?

P.E: C’est une bonne question parce que ça fait quand même un bon petit paquet d’années que j’ai volontairement décroché des studios de télévision au Cameroun. Et , croyez moi, ce ,n’est pas les sollicitations qui ont manqué. Seulement, je m’étais promis de ne pleinement remonter en selle que si je trouvais un projet avec une ambition éditoriale , une vision et un mode de gestion qui soient en adéquation avec des standards qui se rapprochent de ce qui se fait de mieux dans ce métier . J’ai trouvé en Dash Media , un cadre dont je peux dire qu’il m’a réconcilié avec mes aspirations dans ce métier . Le promoteur est jeune camerounais passionné de médias . Et j’ai pu me rendre compte à travers tous les investissements consentis jusqu’ici et ceux à venir, qu’il se donne les moyens humains et matériels pour être la locomotive de l’audiovisuel non pas seulement au Cameroun , mais à l’échelle du continent. Je suis donc heureux de contribuer à cette aventure à laquelle je suis pleinement investi .

Médiatude : Riche de votre expérience, quels sont les atouts qui peuvent faire de ce média le nouveau leader de ce secteur au Cameroun ?

P.E: Encore une fois, le Cameroun n’est pas notre seul horizon. Les deux chaînes ont un positionnement panafricain . L’offre des programmes et des contenus est clairement adossé à cette ambition . C’est un challenge excitant et lourd mais qui ne nous effraie pas . . Le projet Dash Media a connu une longue période de maturation . Il a bénéficié de l’expertise de professionnels de premier rang . Les équipes techniques et rédactionnelles sont jeunes et hyper motivées. Elles bénéficient de l’encadrement de quelques figures établies dans le paysage audiovisuel camerounais et africain. Et surtout, le projet a à sa tête un promoteur ambitieux et déterminé . Je prends le pari avec vous qu’il sera très bientôt et sans fanfaronnade , la référence dans ce secteur d’activité sous nos latitudes .

Médiatude : Vous êtes passé récemment par VoxAfrica. Pourquoi quitter un média de cette trempe pour un projet aussi jeune ?

P.E: Petite correction : je n’ai jamais été un employé de Voxafrica. J’y ai certes animé quelques programmes notamment lors de la dernière élection présidentielle mais je n’ai jamais été un salarié de la boîte. Je l’ai fait par amitié et en soutien à mon frère et ami Jules Domche qui en est le patron. Le seul statut que je peux revendiquer à ce jour et avant Dash Media, c’est celui de correspondant attitré de RFI au Cameroun.

Médiatude : Cette fonction à Dash Media va t’elle vous éloigner de votre collaboration avec RFI ?

P.E: Non, du tout. Il n’y a rien d’incompatible. Je reste collaborateur de RFI mais je n’en suis pas moins totalement investi à la réussite de Dash Media. Je prends d’ailleurs ce nouvel engagement comme un défi personnel et je compte y consacrer toute la petite expérience accumulée ces dernières années

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