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RFI proteste contre l’agression de Polycarpe Essomba lors des marches du MRC

Alors qu’il était en couverture sur le théâtre des manifestations anti-Biya ce 22 septembre, le correspondant de la radio France internationale au Cameroun a selon RFI, été agressé et mis aux arrêts par les forces de sécurité. Depuis, il a reçu le soutien de nombreux confrères, mais aussi de la structure pour laquelle il couvrait les événements.

Polycarpe Essomba est libre. C’est du moins l’information que rapporte Équinoxe TV ce 22 septembre, après que l’ancien journaliste de la chaîne bleue ait été agressé et interpellé ce jour, en marge des manifestations organisées par le mouvement pour la renaissance du Cameroun. Le correspondant local de RFI couvrait alors lesdits événements. Tout de suite après son arrestation, de nombreux confrères parmi lesquelles Jean Bruno Tagne lui ont accordé leur soutien: « Toute ma sympathie au journaliste Polycarpe Essomba, victime de la sauvagerie sans limite des forces de l’ordre… Prompt rétablissement cher ami ». Selon Armand Mouko de la BBC, le journaliste n’est pas dans un bon état : « J’apprends que ces coups l’ont envoyé à l’hôpital où il est encore interné. »

Face à cette situation, RFI son employeur a indiqué dans un communiqué ce 22 septembre qu’elle « déplore ces violences de la police camerounaise qui porte sérieusement atteinte à la liberté de la presse ». Aussi, la radio mondiale « assure son correspondant de tout son soutien, de son attachement à la protection de son intégrité physique et de sa liberté d’exercer son métier au nom du droit à l’information ».

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