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RSF exige la libération d’Amadou Vamoulké, après sa condamnation à 20 ans de prison ferme

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Reporters sans frontières, dans un communiqué en date du 29 août 2024, considère cette nouvelle condamnation de l’ancien directeur général de la CRTV comme un « acharnement judiciaire »

Arrêté en 2016 dans le cadre de l’opération Épervier puis placé en détention pendant près de 06 ans avant d’être condamné pour une première fois en décembre 2022 à 12 ans de prison ferme, l’ancien directeur de l’organisme de radio-télévision public au Cameroun a reçu une nouvelle condamnation le 28 août 2024. Le Tribunal Criminel Spécial l’a reconnu coupable de « détournement de biens publics et malversations financières » et l’a condamné à 20 ans de prison ferme, portant ainsi sa peine totale à 32 ans.

Un verdict incompréhensible pour Reporter Sans Frontières ( RSF ). L’organisation de défense des droits de la presse, pense que c’est un jugement « grotesque parachève un acharnement judiciaire qui dure depuis maintenant huit ans à l’encontre d’un journaliste reconnu pour sa rigueur et son intégrité. Tout pose problème dans cette affaire : sur le fond, il existe des preuves attestant de l’innocence d’Amadou Vamoulké ; sur la forme, les deux jugements ont été rendus de manière illégale au regard de la loi camerounaise. Comment peut-on condamner un journaliste à 32 ans de prison au total, le tout sur la base d’accusations sans fondement et sans preuve tangible ? »

Rsf appelle, par conséquent, « les autorités à agir et à libérer ce journaliste », d’autant plus que ce dernier « âgé de 74 ans, souffre d’une neuropathie “sévère” attestée par deux neurologues et de cinq autres pathologies nécessitant des soins médicaux difficiles à réunir sur place. »

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