« S’il faut noter Marc Brys, il doit avoir 17/20 », a déclaré Donald Zang sur Cam 10 Télévision
Invité dans l’émission BAL O CENTRE, présentée par Éric Billong le lundi 18 novembre 2024, le journaliste de Soleil Fm s’est exprimé sur le bilan de l’actuel entraîneur-sélectionneur des Lions indomptables et celui de Samuel Eto’o en tant que président de la Fecafoot.
Depuis son arrivée à la tête de l’équipe nationale du Cameroun, Marc Brys reste invaincu après 7 matchs, dont 4 victoires et 3 matchs nuls. Pour Donald Zang, c’est un bilan « dithyrambique », étant donné l’environnement de « sorcellerie » dans lequel l’entraîneur belge est arrivé.
« Le coach est arrivé dans un environnement particulier. Oui, il gagne, oui, il a la baraka, oui, il a le doigté, il a réussi à avoir tout son vestiaire derrière lui, mais c’est encore un coach qui se cherche. Au moment où les autres sélections jouaient des matchs amicaux, nous, au Cameroun, on faisait la sorcellerie [crise Minsep-Fecafoot, ndlr]. On n’a pas encore joué un seul match amical. Tous les matchs que Marc Brys a joués sont des matchs de compétition, et lui-même le dit : il y a des gens qui travaillent pour qu’il échoue… », a-t-il affirmé.
Pour lui, « Le bilan de Marc Brys est dithyrambique. Marc Brys, pour l’instant, je pense que s’il faut le noter, il a 17/20. Donc, dire qu’il n’assume pas quand ça ne marche pas… est-ce que faire match nul à l’extérieur est un mauvais résultat ? Ne soyons pas des liseurs de lettres dans les enveloppes ! Attendons que ça ne marche pas ; ça viendra certainement un jour, mais pour le moment, ça marche ».
À en croire l’argumentaire de Donald Zang, si le bilan de Marc Brys vaut un 17/20, celui de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot ne mériterait pas la même note.
« Je ne peux pas dire que depuis que Samuel Eto’o est arrivé, rien n’a été fait, mais ce que je peux dire, par contre, c’est que la montagne a accouché d’un cafard, même pas d’une souris, un cafard. Je le dis et je pèse mes mots. Jamais, au grand jamais, on n’a entendu autant de corruption, autant de suspicion de corruption dans les résultats. On a vu des équipes qui étaient qualifiées pour les playoffs, et par un tour de baguette magique, le champion était connu comme si c’était du préfabriqué. Dans le football féminin, le club Lekie Filles, qui a représenté le Cameroun cette année en Ligue des champions africaine et gagné le championnat il y a deux ans, n’a toujours pas reçu sa prime. Ces filles sont passées par la route, comme de vulgaires candidates à l’immigration clandestine, pour aller jouer à côté, au Congo. De quel bilan parle-t-on ? Regardez les résultats de nos équipes nationales : même dans les compétitions où nous faisions office de favoris, nous sommes incapables de nous qualifier. […] S’il faut encore parler des grèves interminables des arbitres, des 7 mois de pause sans matchs de championnat, et même la date prévue pour son retour, qui nous dit que cela se passera comme prévu ? On a parlé de Samuel Eto’o, qui est venu sortir les footballeurs de la misère, mais où est donc l’amélioration ? » a-t-il conclu.