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Les médias invités à donner plus de place à l’information environnementale

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La question a constitué le menu d’une rencontre conjointement organisée par le Service d’Appui aux initiatives Locales de Développement (SAILD), et Friedrich Ebert Stiftung le 16 avril 2021 à Yaoundé.

Environnement, nature, déchets, pollution, changements ou dérèglements climatiques, écologie politique, écosystèmes, développement durable, biodiversité, … des termes qui définissent les systèmes du vivant font rarement la Une ou l’affiche des médias d’information au Cameroun. Partant de ce constat, les organisateurs de ces travaux ont voulu à travers leur initiative, suscité plus d’intérêt dans ce secteur.

Partant des acteurs de la presse classique et numérique, passant par ceux de la radio et la télévision, ces derniers ont été invités accordée aux informations environnementales, de développement durable et de changements climatiques une place de choix dans leurs différents programmes.

Pourquoi les informations environnementales sont-elles négligées dans la presse locale ?

Les raisons de ce faible traitement des questions environnementales dans la presse peuvent être identifiées à trois niveaux : « Premièrement la perception que la majorité des acteurs des médias ont sur la problématique environnementale ; pour plusieurs d’entre eux, c’est une problématique internationale qui ne concerne pas les pays du Sud. Deuxièmement les contraintes techniques ; une faible connaissance des journalistes sur ces questions, les difficultés d’accès aux sources et aux experts du domaine. Et troisièmement d’ordre structurel ; une faible connaissance des leaders d’opinion sur la question, des difficultés de mobilisation des sponsors qui soutiennent la problématique », remarque Ghislain Fomou, Chargé de programmes au Service d’Appui aux initiatives Locales de Développement (SAILD).

Les travaux du 16 avril ont aussi servi de cadre pour examiner l’engagement ou le désengagement des journalistes, d’expression française et anglaise, qui ont pris part aux travaux.

« Sans l’action des médias, la construction des sociétés écologiques et solidaires n’est pas possible, c’est ma conviction profonde. L’évolution du monde aujourd’hui est telle que si les médias n’assument pas leurs fonctions sociales, leurs responsabilités vis-à-vis du destin de l’humanité on ne pourra pas atteindre ces objectifs parce que, je continue à penser que, les médias ont une puissance que parfois même les hommes de médias ne mesurent pas. La transformation sociale écologique a comme ambition de travailler pour la construction des sociétés écologiques et solidaires. Une société écologique et solidaire, c’est une société qui adopte comme priorité dans ses politiques de développement, l’exigence de la protection de l’environnement », explique Patrice Bigombe, expert des questions environnementales et de développement durable.

Esquisse de solutions…

Pour apporter une solution à la situation, une stratégie de travail, axée sur «la mise en route d’un programme de formation des journalistes sur les thématiques environnementales, l’accès et le traitement des données environnementales et climatiques, l’élaboration d’une base de données des experts sur les questions environnementales et climatiques et la mise en œuvre d’un programme de coaching de jeunes journalistes », a été adoptée.

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