CAN 2021 : Les excuses de Samuel Eto’o aux journalistes algériens agressés au Cameroun
Le président de la Fédération camerounaise de Football a réagi au lendemain de l’agression subie par trois journalistes algériens à Douala en marge la CAN qui s’est ouverte le 09 janvier.
Ce lundi 11 janvier Samuel Eto’o s’est exprimé à la télévision algérienne aux côtés de Charaf-Eddine Amara, son homologue de la Fédération algérienne de Football, FAF, pour tenter de rassurer et calmer les journalistes et le peuple algériens.
« Nos chers frères journalistes, je tiens à vous présenter nos sincères excuses parce que certains de nos frères ont été agressés à Douala. Je vous demande humblement de dire à ces frères que nous demandons pardon. Ce n’est pas l’hospitalité camerounaise. Je vous prie de leur demander pardon et de leur dire qu’ils sont chez eux. » s’est-il exprimé. Samuel Eto’o promet de travailler avec le ministre des sport pour assurer la sécurité des algériens. « Nous allons saisir notre ministre et toutes nos autorités pour leur dire que nos frères sont dans notre pays et ils doivent se sentir en sécurité comme s’ils étaient à Alger (…) Que Dieu vous bénisse et que votre séjour se passe de la meilleure des manières chez vous au Cameroun. »
De son côté, la CAF a condamné cette agression en annonçant l’ouverture d’une enquête. « La CAF invite les Camerounais et tous les intervenants à s’abstenir de tout acte de provocation et de violence pour ne pas gâcher la belle fête du football qu’est la CAN, peut-on lire dans un communiqué. Les pouvoirs publics et les organisateurs ont besoin de la contribution de tous pour assurer à tous les participants à la CAN TotalEnergies 2021 et aux représentants des médias de tous les pays une sécurité optimale » peut lire Médiatude dans le communiqué.
Pour rappel, d’après le communiqué signé d’Amara Charaf-Eddine, le président de la FAF, les journalistes Medhi Dahak (Dz Foot), Mohamed Aissani (Agence Presse Service) et Smail Mohamed Amokrane (Quotidien Compétition) ont subi une agression dans la nuit du 9 janvier dernier, « se faisant subtiliser quelques effets personnels dont un passeport et trois téléphones portables ».