Accusé de viol, la justice française décide de classer le dossier de Patrick Poivre d’Arvor
L’enquête ouverte suite à la plainte de plusieurs femmes contre le journaliste français et ancien présentateur du journal télévisé sur TF1 sera classée « sans suite » à cause d’une « insuffisance de preuves ».
Il y’a quatre mois, le tribunal de Nanterre en France annonçait l’ouverture d’une enquête pour viols à la suite du dépôt de plainte de l’écrivaine Florence Porcel, qui reproche au journaliste de 73 ans de lui avoir imposé un rapport sexuel non consenti en 2004 et une fellation en 2009. À part le témoignage de Florence Porcel, une vingtaine de femmes ont également témoigné et sept autres plaintes ont été déposées. Parmi elles, trois pour viol et quatre pour « agressions sexuelles » ou « harcèlement sexuel ». Après des mois d’enquête, Catherine Denis, procureure du tribunal de Nanterre est arrivée à la conclusion que: « ces faits (…) ne peuvent caractériser le crime de viol dans la mesure où aucun élément ne permet de confirmer les propos de l’un ou de l’autre concernant l’existence de cette scène ».
Durant l’audition, Patrick Poivre d’Arvor a nié avoir agressé sexuellement les femmes, estimant qu’elles étaient consentantes, ou qu’il n’en connaissait pas certaines. Il a été renforcé par les témoignages de collègues et d’anciens associés qui ne reconnaissent pas avoir déjà assisté à ce genre de scène. Patrick Poivre d’Arvor, a d’ailleurs accusé les présumées victimes de « mensonge et de quête de notoriété ». Si sa culpabilité n’est pas établie, PPDA pourrait désormais lui aussi, intenter une action en diffamation contre ses accusatrices.