« Après la mort de mon enfant, j’ai pensé à arrêter le sport », a confié Francis Ngannou sur Canal+
Face à Mouloud Achour dans l’émission CLIQUE, diffusée le mardi 18 septembre 2024, le champion de MMA, s’est exprimé sur son ressenti après le décès de son fils.
Le 27 avril 2024, à seulement 15 mois, Kobe, le fils de Francis Ngannou, est décédé. Suite à cet événement tragique, le sportif Camerounais aurait envisagé à plusieurs reprises de mettre un terme à sa carrière.
« Toute ma vie, j’ai été motivé par l’idée de faire quelque chose pour éviter à mes enfants de vivre ce que j’ai vécu, pour leur épargner cette humiliation, pour répondre à leurs besoins, leur offrir des soins, une éducation, tout… Mon père est décédé en 2001, j’étais encore à l’école, il est mort sans aucun soin à la maison. Il a été malade pendant deux mois, et on ne sait même pas de quoi il souffrait, car il n’y avait pas de moyens. Tu vois, quand tu vis ce genre de situation, tu te dis : « plus jamais ça ». Ça te rappelle que tu es encore dans une situation inconfortable », a-t-il confié.
« Pour moi, il s’agissait d’apporter cette sécurité à ma famille. J’ai atteint un certain niveau où j’étais même un peu arrogant à ce sujet. Je me disais : « Non, je pense que j’ai réussi, je contrôle cette situation. Si jamais il y a une maladie, je remuerai ciel et terre pour soigner mes enfants”. C’est une situation où tu n’as même pas la possibilité de te battre. Tu es aussi impuissant que possible. On n’a même pas pu l’emmener à l’hôpital. Je n’ai rien pu faire. Pourquoi ? Je ne sais pas », a-t-il ajouté.
Un événement qui l’a presque poussé à tout abandonner, mais il estime que cette décision n’aurait pas été un moyen de « rendre hommage » à Kobe : « J’ai pensé à prendre ma retraite, à arrêter le sport. On m’a dit que peut-être je ne pourrais plus continuer. Mais d’un autre côté, ça ne l’honorerait pas. Ce ne serait pas la meilleure manière de lui rendre hommage. Donc, je pense avoir décidé de prendre ce combat [contre Ferreira le 19 octobre 2024], en particulier pour l’honorer, et ensuite voir si j’ai encore la force en moi pour continuer dans ce métier. », a-t-il conclu, au bord des larmes.