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Burkina Faso : Les journalistes des médias publics observent une grève de 24 heures

Ce mercredi 17 juillet 2019, ils ont observé un arrêt total de travail à l’appel de leur syndicat, le SYNATIC (Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture), apprend Médiatude.

Les médias publics du Burkina exigent du gouvernement la mise en œuvre du protocole d’accord qui a été signé depuis décembre 2016, qui demande aux autorités d’ériger les médias publics en sociétés d’Etat, conformément à l’accord signé en décembre 2016.

Selon le porte-parole du syndicat, Rufin Paré, cité par Le Faso. Il s’agit d' »un arrêt total de travail observé sur l’ensemble du territoire national. Cette fois-ci pour 24 heures pour la même revendication : la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre les deux parties ».

« Face aux manœuvres du gouvernement pour ne pas tenir ses engagements et au regard de l’insatisfaction et du manque de volonté réelle constatées jusque-là dans la résolution de leurs préoccupations, les travailleurs des médias publics (RTB, Sidwaya) décident d’observer le 17 juillet 2019 de 0H00 à 23H59 inclus une grève générale de 24 heures sur toute l’étendue du territoire national », a écrit le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) dans une lettre adressée au président burkinabè.

Dans les détails, les journalistes des médias publics burkinabè exigent la mutation diligente et sans condition en sociétés d’Etat, des Editions Sidwaya et de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) avec l’ensemble de leur personnel, la dotation conséquente de ces médias en équipements et moyens adéquats pour mener à bien leurs missions et le versement intégral de la Taxe de soutien au développement des activités audiovisuelles de l’Etat aux médias publics, conformément à la loi sur l’audiovisuel.

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