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Canal+, Startimes, MultiChoice… répondent aux accusations portées par les « câbleurs » du Cameroun  

Alors que le syndicat des télédistributeurs par câble accuse ces géants de l’audiovisuel d’avoir détruit plus de 15 installations de télédistribution sur le territoire national, Canal+, Startimes et MultiChoice se défendent. Dans un communiqué, ils répondent à cette accusation.

Dans leurs activités au Cameroun, les opérateur Canal+, Startimes, Super Sport International (MultiChoice), sont rivalisés au quotidien par les télédistributeurs par câble. Ceux-ci distribuent souvent, et sans autorisation, des contenus dont Canal+ par exemple a obtenu les droits grâce à des investissements financiers importants.  

Dans une opération menée au Cameroun pour réparer les dommages causés par le piratage des images, les autorités ont procédé au démantèlement des installations des entreprises locales de télédistribution. Une action dénoncée par le Syndicat national des télé distributeurs par câble au Cameroun (Synatecc). Dans un communiqué signé le 02 août, le Synatecc accuse Canal+ International, Startimes Media, Startimes Group, et Supersport International, d’être à l’origine de cette opération. Le syndicat dénonce des actions présumées illégales et abusives de Canal+ et de ses confrères, accusés de tenter de prendre le contrôle du secteur de la télédistribution au Cameroun au détriment des entreprises locales. Le communiqué mentionne également des pratiques telles que l’enlèvement et la séquestration des promoteurs des entreprises locales et annonce des poursuites judiciaires.  

Canal+ et ses confrères annoncent eux aussi des poursuites judiciaires contre le syndicat 

Dans un communiqué qui fait office de droit de réponse signé le 12 août 2024, par Me Zangue, porte-voix, ils réfutent les accusations de démantèlement des installations de télédistribution locales, ainsi que les allégations de destructions, enlèvements, et séquestrations portées par le Synatecc. Ils indiquent que les actions entreprises, y compris les saisies et perquisitions, sont effectuées dans le cadre de la loi, sous l’autorité des juridictions compétentes au Cameroun, et non de manière irrégulière comme le prétend le syndicat. 

Dans le même communiqué, l’avocat rappelle d’ailleurs que ses clients  « détiennent légalement les droits sur les chaînes de télévision et les programmes qu’ils diffusent, obtenus grâce à des investissements financiers importants. Ces contenus ne peuvent être utilisés par d’autres opérateurs sans autorisation expresse, faute de quoi il s’agirait de piratage et de contrefaçon ». Il souligne également que le piratage des images a de lourdes conséquences pour les créateurs de contenus, les diffuseurs, les consommateurs, et l’économie camerounaise, en particulier les pertes fiscales pour l’État. 

Médiatude apprend que Canal+, Startimes et MultiChoice, vont attaquer en justice les auteurs du communiqué du Synatecc, pour des accusations mensongères.

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