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En brouille avec l’agence de presse chinoise « chine nouvelle », le journaliste Raphaël Mvogo sollicite et obtient l’aide du chef de l’État

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Raphaël Mvogo, ancien journaliste du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune a sollicité par correspondance, l’intervention du président de la République en fin janvier 2020, dans l’affaire qui l’oppose à l’agence de presse chinoise « chine nouvelle », a appris Médiatude du quotidien Le Messager.

En effet, selon le journal de feu Pius Njawé qui relaie cette information dans son édition du 4 mars 2020, le journaliste camerounais Raphaël Mvogo a lancé un appel à l’aide du chef de l’État, Paul Biya, en vue du paiement de ses indemnités liées à son licenciement « abusif » de l’agence de presse Chine Nouvelle.

« Il suffit de faire appliquer les conclusions de l’inspection du travail ayant donné raison au journaliste pour le préjudice subi puis les droits subséquents, évalués en présence de Qiao Benxiao, le représentant de Chine Nouvelle au Cameroun à l’origine de cette rupture abusive de contrat », peut-on lire dans le journal Le Messager en kiosque le mercredi 4 mars 2020.

 Le ministère des Relations Extérieures où Raphaël Mvogo avait par la suite porté l’affaire en tant que « juridiction spéciale chargée de traiter des affaires à caractère diplomatique », le litige n’a pas semblé connaître « véritablement une évolution significative vers son issue », depuis plus d’un an, apprend-on.

L’intervention du chef de l’État

Selon le journal de la Montée Anne-Rouge à Yaoundé, C’est une situation que « Paul Biya a jugée incompréhensible… » à la lecture de la correspondance reçue de l’ancien journaliste de Cameroon Tribune. Du coup, « le dirigeant camerounais a ordonné le règlement du litige », indique notre confrère.

Tracasserie administrative au Minrex ?

Le Messager renseigne que depuis que la note du chef de l’État a été transmise le 7 février 2020 au ministre des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella, à travers un courrier portant la mention « très urgent », le résultat de cette « instruction tarde aussi à se produire ».

Approchés par le journal, des responsables du ministère des Relations Extérieures expliquent qu’en l’absence d’un accord de siège et encore moins d’une loi votée par l’Assemblée nationale comme ça devrait être le cas, Chine nouvelle opère au Cameroun « sous la houlette de l’ambassade de Chine ». Par conséquent, toute action visant à requérir la force publique mérite l’approbation du ministère des Relations extérieures.

Pour rappel, le 16 avril 2019, une équipe armée du poste de gendarmerie de Bastos, dans l’arrondissement de Yaoundé 1er, avait fait irruption au domicile de Raphaël Mvogo en vue de l’interpeller. Après une plainte déposée par le journaliste auprès du secrétaire d’État à la Défense chargé de la gendarmerie, Yves Galax Landry Etoga, le commandant du poste de gendarmerie, Ibrahim Guedkeme, avait été relevé de ses fonctions, au terme d’une enquête ordonnée par le membre du gouvernement.

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