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François Marc Modzom à Maurice Kamto : « Le Cameroun n’est pas un terrain de jeu pour déficients mentaux »

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Dans un éditorial diffusé lors du programme « Micro Majeur » ce 1er septembre sur le poste national, le journaliste compare les sorties du Président du MRC à des actes de folie.

« Le problème, c’est que le Cameroun n’est pas un terrain de jeu pour déficients mentaux » a t-on pu entendre dans cet édito du Directeur délégué de l’IFCPA (Institut de Formation et de Conservation du Patrimoine Audiovisuel). En effet dans cette chronique, l’éditorialiste revient indirectement sur l’appel au boycott lancé par le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Sans le citer, il compare les actes de l’homme politique à « l’état mental d’un petit enfant qui revendique le jouet dont on tente de le priver en se roulant dans la poussière, bavant et se griffant le visage ».

Toujours selon lui, l’approche du Professeur Maurice Kamto relève du narcissisme et apparaît comme un « appel absurde à la sédition et au chaos total ».

Notons que depuis cet appel de Maurice Kamto, François Marc Modzom n’est pas le seul journaliste de l’office de radiodiffusion à avoir fait une édition y afférent. Récemment encore, c’est Madeleine Soppi Kotto qui dans un éditorial, cette fois au journal parlé, qualifiait indirectement M. Kamto « de poupée de pantomime »

Médiatude vous propose un extrait de cette sortie de François Marc Modzom

«Pas besoin de recourir aux nombreux traités et études sur la santé mentale pour se rendre compte qu’un vent de folie souffle ces temps derniers sur certains volets de la scène publique nationale… La folie dont il est question ici, est manifestée par des personnes que l’on croirait a priori normales et qui n’en sont que plus dangereuses.

La première forme de folie met en scène des individus en proie à ce que la psychiatrie qualifierait d’obsession. Ce sont en général des acteurs politiques, mal remis de leurs déconvenues et défaites électorales. Alors, ils s’accrochent à leurs rêves de départ, oublient qu’il y a de vrais vainqueurs et se mettent dans la peau de ce qu’ils auraient bien voulu être. Leur fantasme narcissique est entretenu par des flagorneurs qui flattent leur égo, les consacrent au jour le jour, roi de la contestation et relaient leurs appels absurdes à la sédition et au chaos social.
Ils oublient qu’ils font eux-mêmes partie de cette société et qu’en toute logique, ils pourraient ne pas survivre au désordre ainsi orchestré. Leur discours, comme souvent en pareille circonstance est d’une extrême simplicité. Il se résume ainsi: ‘‘Je suis le meilleur, puisque je suis le meilleur et que je suis vraiment le meilleur’’.

Un état mental de tout petit enfant qui revendique le jouet dont on tente de le priver en roulant dans la poussière, bavant et se griffant le visage. Bien sûr, l’on décèle de la part de ceux que l’on pourrait considérer comme les fous de la scène, ce que l’on appelle communément des coups de com. Ces opérations médiatiques essentiellement destinées à assurer la survie et la visibilité d’un personnage menacé par l’oubli. Car c’est long un septennat, c’est long quand on n’est pas qualifié pour être aux premières loges et que le peuple électeur risque donc de vous sortir définitivement de sa tête et de son cœur.

Le problème, c’est que le Cameroun n’est pas un terrain de jeu pour déficients mentaux et que l’on ne saurait laisser de tels personnages investir impunément la scène, au risque de continuer à semer le doute quant à la capacité des Camerounais à savoir faire la part des choses entre le bon grain et l’ivraie…».

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