Replay

« Il y a eu une fraude massive au baccalauréat 2024 », a déclaré Raoul Lemopi dans LE DÉBRIEF DE L’ACTU

supertutobet 1xbet 1win 888starz

Invité mardi 23 juillet 2024, dans l’émission présentée par Lille Pedjou sur Canal 2, l’enseignant et syndicaliste, s’est exprimé sur la baisse du taux de réussite au baccalauréat de l’enseignement général cette année.

Depuis la proclamation des résultats le 19 juillet, le taux de réussite, 37,26%, suscite une vague d’indignation. Alors que certains accusent les outils numériques d’être responsables de la baisse de concentration des élèves, le syndicaliste quant à lui, dénonce une « fraude », évoquant la « fuite des épreuves sur les réseaux sociaux avant le début des examens ».

« Le problème, c’est qu’il y a eu fraude. Les syndicats ont interpellé la ministre, et ce que la ministre a vu, c’est que si l’on doit reprendre les évaluations, cela va coûter cher à l’État. Donc, comme solution, elle s’est dit « on punit les fraudeurs en relevant les conditions de délibération ». Maintenant, dans la réalité, quelqu’un qui a déjà eu les épreuves, est-ce qu’on le punit vraiment en relevant les conditions de délibération à 10 de moyenne ? En fait, puisqu’il a eu les épreuves, même si on relève les conditions de délibération à 11, il doit réussir. Moi, je le dis et j’insiste, l’année prochaine, il n’y aura pas de délibération à 10 de moyenne. Vous allez voir, on va revenir aux délibérations où on sera entre six, sept, huit de moyenne… », a-t-il affirmé.

« Nous devons avoir le courage de dire au conseil national des examens qu’il a puni injustement les citoyens camerounais. Moi, j’étais parmi ceux qui délibéraient avec beaucoup de peine. Je suis de ceux qui pensent qu’il faut démystifier les conditions de délibération, parce qu’autrefois on disait qu’il ne fallait pas renseigner sur les conditions de délibération, car on délibérait entre six, cinq. Mais maintenant, si l’État du Cameroun a trouvé pertinent de redonner un visage humain à l’école, nous devons dire aux élèves que nous avons délibéré à 10, tout en rappelant que ces délibérations n’ont pas amélioré la santé intellectuelle des enfants. » a-t-il ajouté.

« Je vais vous dire, l’école camerounaise rencontre des problèmes sérieux, et elle est aussi prise en otage par des réflexes partisans ou politiques. Sur ce point, je veux dire aux enfants, ceux qui n’ont pas réussi, ceux que le système a refusé d’admettre, ne doivent pas se désespérer ni se sui-cider », a-t-il conclu.

Il est à noter qu’en 2023, le taux de réussite au baccalauréat était de 75,73%, selon l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc).

supertutobet 1xbet 1win 888starz
Bouton retour en haut de la page