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« Je n’ai aucun problème personnel avec le promoteur du Bôme François », a déclaré Manaouda Malachie sur Info TV

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Invité sur le plateau de À VOUS LA PAROLE sur Info TV le 14 février 2025, le ministre de la santé publique s’est exprimé sur le dossier du Bôme François. Tout en clarifiant les raisons de l’interdiction formelle du produit et les difficultés rencontrées dans son processus de régularisation, il a affirmé n’avoir aucun problème avec cet entrepreneur.

Le Bôme François, un baume thérapeutique populaire est au cœur d’une polémique depuis quelques mois. D’abord salué pour son efficacité présumée contre divers maux, il a ensuite été interdit par le ministère de la Santé publique, après une alerte de l’Ordre national des pharmaciens.

Interrogé par Jean Jacques Ze alors qu’il est accusé de bloquer l’initiative d’un entrepreneur camerounais, Manaouda Malachie estime qu’il n’a « aucun problème personnel avec le promoteur du Bôme François.» Pour lui, « le véritable problème, c’est que quand il ( le promoteur, NDLR) l’a mis sur le marché, il n’avait aucune idée de la démarche réglementaire pour un tel produit ».

Selon le ministre, l’intervention des instances de régulation a été motivée par des doutes sur la conformité du baume. « Nous avons pris le produit, on l’a envoyé au contrôle qualité à l’Anacom. Malheureusement, l’Anacom a déclaré que cela est impropre à la consommation », a-t-il affirmé.

La main tendue

Si le ministère a décidé de suspendre la commercialisation du Bôme François, il affirme néanmoins avoir tendu la main au promoteur pour l’aider à se conformer aux normes en vigueur. « Nous avons appelé le promoteur pour lui dire que nous allons travailler pour pouvoir l’accompagner à la régularisation », affirme t’il.

Selon Manaouda Malachie, François Désiré Ekouma Ananga aurait opposé une certaine résistance au processus. « Nous avons eu quelques réticences de la part du promoteur, qui certainement ne s’est pas mis dans cet état d’esprit. Il m’a fait appeler par X, par Y, par Z… ». Une attitude que le ministre juge contre-productive : « Nous sommes un État de droit et l’État de droit dit qu’il faut garantir la sécurité sanitaire de tous ces Camerounais. Pourquoi le promoteur ne veut-il pas se faire accompagner ? », s’interroge le patron de la santé publique.

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