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« J’ai félicité le PCRN, qui a commencé le projet, ‘je veux ma CNI’ », a déclaré Marcelle Simo dans CANAL PRESSE

Invitée de l’émission CANAL PRESSE, sur Canal 2 International, le 24 juin 2024, Marcelle Simo, communicante du parti au pouvoir (Rdpc), s’est prononcée sur l’augmentation du prix du timbre de la Carte nationale d’identité. 

Le 20 juin 2024, sur ordonnance, le président de la République Paul Biya, a décidé d’augmenter le prix du timbre d’obtention de la nouvelle Carte nationale d’identité, qui dans le courant de cette année 2024, devra désormais être établie en 48h. Celui-ci fixé à 2800 FCFA est passé à 10.000 FCFA, rendant ainsi la procédure d’obtention d’une CNI à 15.000 FCFA. Une conséquence qui n’a pas plu à une majorité de Camerounais. Plusieurs ont manifesté leur frustration sur les réseaux sociaux et sur les chaines de télévision affirmant que c’était encore une « basse manœuvre » du pouvoir en place pour empêcher les uns et les autres de s’inscrire sur les listes électorales ou bien d’entrer en possession d’une carte électorale. 

Et Marcelle Simo du Rdpc, présente sur le plateau de CANAL PRESSE, le 24 juin 2024 a réagi à cette actualité. Ayant reconnu la lenteur dans la délivrance de la Carte nationale d’identité dont les Camerounais se plaignent depuis plusieurs années, elle les a également demandés de voir en la décision du président une solution. 

« J’ai gardé, bien que femme politique, un minimum d’honnêteté. Je reconnais qu’hier, les gens passaient deux ans, trois ans, quatre ans, avec des récépissés… et d’ailleurs, j’ai félicité le parti politique [Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) ] qui, a à un moment, commencé le projet “Je veux ma CNI”. Ça, je l’ai reconnu. Je n’ai pas besoin d’être de l’Opposition ou du parti au pouvoir pour ne pas dire quand ça ne marche pas. À un moment, même moi je me suis demandé, “qu’est-ce qui ne va pas ?” parce qu’en réalité, la CNI était difficile à obtenir au Cameroun. Il faut qu’on le reconnaisse », a-t-elle déclaré. 

Et d’ajouter : « Je revois la situation d’hier qui était vraiment compliquée […] Donc, chaque fois que nous posons un acte, ça ne sert à rien de tirer et de dire, non, ça ne marchera pas, ce n’est pas bon, ça ne nous sert à rien. Gardons un minimum de froideur et disons-nous, oui, à 10.000 francs, pourvu qu’en deux jours nous ayons cette pièce ».

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