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Josué Essama, chef d’unité Audio à la CRTV, livre un témoignage sur les circonstances du décès d’un agent d’appui à la CRTV

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Dans la nuit du 29 au 30 novembre 2024, alors qu’il rentrait de la finale de Mützig Star, Patrice Okala, en service à la comptabilité Matière, a été mortellement agressé par un groupe d’individus encore non identifiés, à proximité du siège de l’office public à Mballa II. Dans un récit parvenu à Médiatude, Josué Essama raconte ce qui s’est réellement passé.

Les faits se seraient déroulés entre minuit et presque 4h du matin. La nuit, pourtant festive à l’occasion de la finale de Mützig Star 2024, a tourné au drame, pour certains, dès la fin de l’événement. D’après Josué Essama, tout allait bien jusqu’à la fin de la soirée qui s’est déroulée au Studio 1 de la CRTV. La production en direct s’est achevée autour de minuit, et tandis que le public quittait les lieux sous la supervision de la sécurité, les équipes techniques terminaient de ranger les équipements.

« Nous, équipes techniques de la CRTV, sommes restés sur les lieux pendant plus d’une heure encore, le temps de veiller au bon rangement des équipements et à la fermeture des régies. C’est autour de 1h30 que nous avons été alertés qu’il y avait des agressions entre la sortie de la guérite et le carrefour Jamot. Plusieurs personnes auraient été victimes et certaines ont échappé de justesse », raconte Josué Essama.

La chance qui a souri à certains ne s’est pas présentée pour Patrice Okala, puisque : « Quelques minutes plus tard, le jeune cameraman Mbida, qui a servi à l’équipe TV-U pendant la production, a déambulé en nous annonçant le cas grave du nommé Okala Patrice. Ce qui peut être certain, c’est que les agresseurs étaient mêlés à la foule et agissaient de manière ciblée en profitant des écarts entre les personnes qui descendaient en groupe ou de manière isolée. C’est donc allé relativement vite pour le cas de notre frère. Les premières personnes à arriver sur les lieux, une à deux minutes après lui, ont immédiatement porté secours. »

Sauf que leur aide n’a pas été fructueuse et ils n’ont pas pu obtenir à temps celui des personnes plus averties, du corps médical. « Les faits se déroulent juste devant le portail de l’hôpital Jamot, mais les vigiles dudit hôpital ont catégoriquement refusé que le blessé y soit introduit, arguant que l’hôpital n’est pas habilité à gérer ce type d’urgences. Notre collègue Ashley a réquisitionné un véhicule pour le conduire à l’hôpital général. Malheureusement, il a rendu l’âme pendant le trajet de moins de 10 minutes, vu l’impact des coups de machette et de poignard. Notons que les militaires en faction à la guérite de la CRTV ont été alertés et ils ont effectivement réagi en se mettant à moto pour suivre les malfrats, mais en vain. Ils ne pouvaient pas non plus rester longtemps loin de leur poste », explique Josué Essama.

« Le téléphone et les pièces personnelles du défunt ayant été emportés pendant l’agression, il nous a été assez difficile de contacter la famille. C’est grâce à l’arrivée de Mme Mbepi (comptabilité) à cette heure tardive que nous avons finalement pu retrouver le domicile de la famille aux alentours de 3h. Imaginez l’émoi à l’annonce d’une telle nouvelle à la maman dont c’était le fils unique. »

La famille contactée, le corps de Patrice Okala a été déposé à la morgue de l’hôpital gynéco-obstétrique de Yaoundé, et ses collègues se sont séparés « autour de 4h du matin » ce 30 novembre 2024.

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