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« La loi a été piétinée par le CNC », a déploré Augustin Nguefack dans DROIT DE RÉPONSE

Invité dans l’émission présentée par Duval Fangwa sur Equinoxe Télévision ce dimanche 15 septembre 2024, l’avocat a déploré la suspension par le CNC des émissions DROIT DE RÉPONSE et 237 LE DÉBAT.

Après un mois de suspension imposée par le Conseil National de la Communication, l’émission DROIT DE RÉPONSE a finalement fait son retour à l’écran ce 15 septembre 2024. À l’ordre du jour, l’« Affaire Equinoxe/CNC : la mise au point ». Sur ce sujet, Augustin Nguefack affirme que la suspension des programmes de la chaîne bleue est contraire aux lois.

Dans son propos introductif, l’avocat a tout d’abord commencé par définir la démocratie selon Paul Biya : « Le Président de la République l’a dit il y a presque plus de 30 ans, que la démocratie, c’est la liberté d’expression, la liberté d’opinion, la liberté d’association, les élections libres, et il a conclu par “En sommes-nous si éloignés ?” Or, je suis convaincu qu’on est même plus qu’éloigné de la liberté d’opinion depuis que le RDPC est là. […] On ne perçoit plus la liberté d’opinion au Cameroun parce qu’elle est enterrée, cette liberté est assassinée ! » a-t-il tonné.

Par la suite, il a évoqué le conflit entre la « télévision du peuple » et le gendarme des médias. « À l’analyse des faits et des décisions, je retiens que la loi a été bafouée, piétinée par le Conseil National de la Communication en agissant en marge de la loi. L’émission DROIT DE RÉPONSE a été abusivement suspendue, je peux même dire interdite, et une émission sœur [237 LE DÉBAT] a également été interdite sans lois, sans décisions. […] Pour moi, je comprends qu’ils sont en train de tester ce qu’ils vont faire pour 2025, 2026, et ça passe. Ils se lèchent les babines. »

Puis, il s’est directement adressé à Joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du CNC : « Monsieur Chebongkeng, ce que vous oubliez, c’est que tout ce qui se passe est enregistré. Vous avez envoyé vos enfants dans les meilleures écoles du monde. Ils sont en train d’apprendre les lois pour vous succéder dans votre domaine. Et quand tout ça va chavirer, vos enfants vont vous dire : « Papa, on parle de toi comme ça » Vous allez assumer ! » a-t-il conclu.

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