La presse algérienne accuse Samuel Eto’o de corruption
Les journalistes algériens accusent le président de la Fédération Camerounaise de Football d’avoir corrompu l’arbitre gambien de la rencontre Algérie – Cameroun, du 29 mars dernier à Blida.
La frémissante victoire des Lions Indomptables sur les Fennecs continue de donner des frissons aux Algériens… à la presse algérienne encore plus. Cette dernière semble n’avoir pas digéré la remontada de la sélection camerounaise en toute fin de ce match, qui qualifie le Cameroun pour le Mondial Qatar 2022.
Après que la Fédération algérienne a appelé la FIFA à rejouer ledit match, la presse locale accuse Samuel Eto’o Fils d’avoir acheté la conscience de l’arbitre gambien Bakary Gassama, juge principal de la rencontre. Rien que ça !
En effet, selon de nombreux médias algériens, Samuel Eto’o aurait rencontré Bakary Gassama a huit-clos afin de le corrompre pour la victoire du Cameroun lors de cette rencontre décisive. Pour soutenir leurs affirmations, ces journalistes avancent une vidéo de cet échange ; un extrait filmé amateur où l’on aperçoit aucun des protagonistes. Non, ce n’est pas un poisson d’avril, ils l’ont vraiment relayé sur les réseaux.
Et ce n’est pas la première fois que la presse algérienne s’illustre dans ce type de sorties. En février 2022, la même presse était déjà sur le dos de l’ex-lion indomptable. Le journal sportif algérien « Compétition », estimait que le président de la FECAFOOT était à la manoeuvre pour le choix de Japoma lors de la CAN : «On a tous vu comment Eto’o a fait le forcing pour faire passer le choix de Japoma. Malgré les réticences de la FIFA, il a atteint son objectif comme il l’avait atteint fin décembre quand il a fait plier Infantino et la CAF pour valider leur CAN et les dates initialement prévues. Plus tard d’ailleurs, on apprendra que des sommes faramineuses ont été déboursées pour convaincre les décideurs de la nécessité de maintenir la CAN» a écrit le quotidien. De troublantes déclarations qui auraient pu se terminer en justice pour diffamation.
Jusqu’ici le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, n’a pas répondu à ces accusations, certainement affairé à la célébration de la qualification pour la Coupe du Monde Qatar 2022. Toutefois, sa réponse ne saurait se faire quand on connait son caractère bien trempé et son franc-parler piquant.