Les journalistes sportifs du Littoral disent être « marginalisés » dans les stades de Foot à Douala
C’est la substance d’un communiqué du bureau Littoral de l’Association des Journalistes sportifs du Cameroun (Ajsc/Littoral), en date du lundi 13 mars 2023. Les journalistes de la région du Littoral membres de cette association, par l’entremise de leur président Marc Chouamo, disent être « marginalisés dans les stades de la capitale économique Douala ».
Ce cri de détresse, d’après eux, intervient après « plusieurs frustrations subies dans les stades » de la ville de Douala jusqu’ici. Selon le communiqué dont Médiatude en a eu copie, « la goutte de trop a été la scène vécue », dans la soirée du dimanche 12 mars 2023, à l’issue du match d’Élite One qui a opposé Le Stade Renard de Melong au Canon sportif de Yaoundé (2-2), au stade de la Réunification à Bépanda.
En effet, selon l’Ajsc/Littoral, « alors que les journalistes s’apprêtaient à réaliser les interviews et que les officiels du match, les joueurs et encadreurs étaient encore sur l’aire de jeu et la main courante, entourés de supporters non identifiables, les lumières du stade » ont été « toutes éteintes d’un seul coup, plongeant ainsi le stade dans la pénombre totale ». Cet acte a rendu « impossible » le travail des journalistes « et pire encore » permis que les joueurs, encadreurs et officiels soient « à la merci du public… un public lui-même pas à l’abri d’éventuels agressions ou soutirages quelconques », déplore Marc Chouamo, le président du bureau Littoral de l’association, dans le communiqué.
Partant de tous ces aléas, l’Association des Journalistes sportifs du Cameroun, branche du Littoral, a « dénoncé » ce comportement des organisateurs des matches de première division « avec la dernière énergie ». Elle a aussi appelé la Fécafoot à la « responsabilité, pour éviter dans l’avenir de telles scènes hideuses et nauséeuses pour l’image de notre football… », lit Médiatude.
Par ailleurs, Marc Chouamo, a tenu à rappeler aux organisateurs des matchs, au Conseil Transitoire du Football professionnel (Ctfp), à la Ligue de Football féminin du Cameroun(Lffc) et à la Fécafoot, « que la production des interviews d’après match par les journalistes est un droit non négociable… ».