Marc Houessou, DG DBS TV : « Nous allons respecter à la lettre la décision du CNC »
Le directeur général de la chaine de télé DBS promet (finalement) de respecter la récente décision du Conseil National de la Communication, qui suspend Stive Ngos pour un mois de la profession de journaliste.
Stive Ngos, a récemment écopé d’un mois de suspension. Le présentateur de DBS MATIN est sanctionné pour « la diffusion de propos non fondés et offensants de nature à porter atteinte à l’honorabilité du Chef de l’État français et à l’image de la France » dans son programme matinal, édition du 21 avril 2021 sur DBS TV. La décision rendue publique le 5 juillet par le CNC a d’abord tardé à être respectée par DBS. Pendant une semaine, le journaliste a continué à animer le programme avec des consultants qui mettaient en garde Joe Chebonkeng, à l’instar de Banda Kani. Le 7 juillet en direct de la matinale, l’homme politique qualifiait le président du CNC de « petit journaleux » et lui promettait « la guerre », estimant que le CNC s’est attaqué aux panafricanistes.
« Par respect pour le président Paul Biya »
Ce mardi 13 juillet dans une interview spéciale face à Elji Rim, le directeur général de la chaine Marc Houessou, a (finalement) promis de se conformer à la décision du régulateur. « Le CNC est dans son rôle, nous sommes dans le nôtre. Par respect pour le président Paul Biya, par respect pour cette institution, nous nous sommes dit qu’il était important de ne pas faire affront. Ce n’est pas important. Ce n’est pas contre le CNC qu’on se bat, c’est au-delà. Nous allons respecter à la lettre et de façon scrupuleuse la décision du CNC. Et donc Stive sera suspendu pendant 1 mois. » a-t-il annoncé.
Depuis ce mercredi matin, la chaine propose une nouvelle formule de se matinale. Dénommée REPOST elle sera animée pendant un mois par ELJI RIM, présentateur de TOP WEEK-END. Le programme proposera également pendant un mois des moments forts du débat de DBS MATIN.
« Stive Ngos et ses consultants reviendront plus fort et dynamique afin d’éveiller les consciences et comprendre les enjeux » a rassuré Marc Houessou.
