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Rsf classe Amadou Vamoulké parmi « les cas les plus marquants de détention de journalistes en 2022 »

Dans son rapport « sur les exactions commises contre des journalistes » en 2022, publié le 14 décembre dernier, Reporter Sans Frontières classe l’ancien directeur général de la Cameroon Radiotelevision (Crtv), parmi les huit cas les plus marquants de détention de journalistes, sur les « 533 enregistrés » cette année.

Cette décision d’introduire l’ancien directeur de la Crtv, dans ce carré, Rsf l’explique en présentant son procès comme « une épreuve du temps et de la répétition », Car « Amadou Amadou Vamoulké a été conduit 137 fois de sa cellule au Tribunal Criminel spécial de Yaoundé depuis son arrestation en 2016, dont 57 fois en 2022. Ces audiences à répétition n’ont toujours pas abouti à un jugement », lit Médiatude dans le bilan 2022 de Rsf.

Plus loin, l’organisation à but non lucratif, qui suit l’affaire de près, déplore que le journaliste a déjà passé plus de « 2000 jours en détention préventive à la maison d’arrêt de Nkondengui à Yaoundé ».

Il y a lieu ici de rappeler qu’Amadou Vamoulké qui a occupé la tête de la Crtv de 2005 à 2016, avant d’être conduit en cellule, est notamment accusé « de détournement de fonds ». Un chef d’accusation que Rsf déconstruit en indiquant dans son rapport que « les autorités n’ont jamais présenté le moindre élément de preuve tangible ».

Par ailleurs, dans un article publié au mois de janvier 2022, Rsf décrivait le procès d’Amadou Vamoulké comme « le plus long de l’histoire de l’opération épervier », ajoutant que l’audience du mis en cause a déjà connu « 90 renvois ».

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