« Samuel Eto’o a fait en un an ce que Mobutu a fait après 30 ans : changer les textes » a comparé, Anicet Mani dans Vitrine 237
En qualité de « critique sportif, ce dimanche 25 septembre dans VITRINE 237, sur My Media Prime, le militant du RDPC, a estimé que le président de la Fécafoot, a dépassé l’un des plus grands dictateurs africain.
Partant du fait qu’il « paye les impôts » qu’on reverse à la Fédération sportive « la plus subventionnée au Cameroun » Patrick Duprix Anicet Mani, pense avoir voix au chapitre sur la question Fécafoot. Sur le plateau de VITRINE 237, il a estimé que Samuel Eto’o, en modifiant son mandat à la tête de la Fédération camerounaise de Football avait franchi le Rubicon.
« Les textes qui ont permis à Eto’o d’être président de la Fécafoot, ces mêmes textes ont empêché à d’autres candidats de candidater parce qu’ils tombaient sous le coup de ces textes. Pourquoi donc qu’aujourd’hui ces textes, qui vont empêcher Eto’o d’être candidat en 2025, il décide de les changer ? Imaginez que ceux qui n’ont pas été candidats la dernière fois, eux-aussi décidaient à leur temps de modifier tous ces textes-là pour être candidats ? On doit arrêter avec cela en réalité », a-t-il déclaré.
Avant de sous-entendre que le règne de Samuel Eto’o est même plus strict que celui de Mobutu, le feu dictateur Zaïrois (RDC). « On est à un an de pouvoir, on a déjà changé tous les textes : le mandat, en un an seulement. Mobutu a attendu 30 ans pour faire cela chez lui. Non mais quand-même… en un an, on a déjà eu à dérouler tous les tapis de la dictature. Je peux employer un cas simple, Samuel Eto’o est venu lui-même avec son secrétaire général. Il est venu lui-même avec son directeur général ».
« Dès que vous ne vous entendez pas avec Eto’o, on vous met à la porte »
De plus, Patrick Duprix Anicet Mani a même fait comprendre que la condition pour rester au sein de la Fécafoot de Samuel Eto’o, est qu’il faut toujours être d’accord avec lui, car « Dès qu’il y a dissonance, dès que vous ne vous entendez pas avec lui, on vous met à la porte », a-t-il relevé.
« Et pour masquer cette dictature, qu’est-ce qu’on fait ? on prend les petits critiques d’hier… ceux qui critiquaient avec véhémence par le passé, on trouve des petits postes des chefs des entraînements… », a-t-il déclaré.
« Si en un an on a déjà changé tous les staffs parce qu’ils n’étaient pas d’accord avec Samuel Eto’o, dans 10 ans ça sera quoi ? Non, on ne peut pas continuer avec cela. Il doit changer sa manière de gouverner. Ce n’est pas parce qu’il y a la légalité que l’on est dans l’acceptation », a-t-il ajouté.