ActualitésReplay

« Rigobert Song j’ai comme l’impression qu’il est allé apprendre son management en Coupe du monde », a déclaré Bertrand Tatsinda dans VITRINE 237

Sur le plateau de Vitrine 237, diffusée sur My Média Prime TV le dimanche 4 décembre 2022, Bertrand Tatsinda, le panafricaniste, a relevé les « manquements » de l’équipe du Cameroun qui était de l’aventure au Qatar.

Bertrand Tatsinda était dans tous ses états dimanche dernier sur le plateau de Vitrine 237, une émission présentée par Sylvain Tchokoga sur la chaîne bilingue My Média Prime Tv. Le panafricaniste, invité à donner son regard sur les performances de l’équipe camerounaise à la Coupe du monde qui se poursuit actuellement au Qatar, n’est pas passé par quatre chemins pour mettre sur la table « les manquements » qu’il a constaté sur la team Cameroon.

Comme premier manquement, le cadre du Nouveau Mouvement populaire, un parti politique de l’opposition, a relevé que les Lions indomptables n’ont pas tenu compte de la défaite (0-1) en match amical contre la Corée du Sud, joué en prélude de la Coupe du monde.

« Quand on va en coupe du monde, quelles sont les certitudes sur les plans techniques de cette équipe ? (Cameroun, ndlr). Quand on a fait la tournée sud-coréenne, on a vu les manquements de cette équipe. Quand le Brésil dit : « Je vais gagner la Coupe du monde », le Brésil vous parle de ses certitudes techniques, le Brésil vous donne sa liste de joueurs et les clubs dans lesquels ils évoluent, à part de me dire aujourd’hui que sur le plan technique, un joueur qui évolue à Serpent Football Club de Penja, vaut un joueur qui est à Manchester United, ça on ne peut pas le dire première des choses », a-t-il relativisé.

Deuxièmement, Bertrand Tatsinda a pensé que les problèmes de discipline doivent d’abord être réglés au niveau de l’exécutif de la Fécafoot, avant la tanière des Lions indomptables.

« Il y’a des intrusions intempestives dans cette équipe. La discipline oui pour tout le monde en commençant par le président de la Fédération (Samuel Eto’o). Vous n’entrez pas dans un vestiaire avec un micro sur la chemise, les mains dans les poches, reléguant le sélectionneur, un petit observateur, c’est-à-dire petit garçon de courses, en expliquant et en grondant les joueurs en mondovision, pour une heure après se dédire et dire aux joueurs que « vous avez bien joué », pourtant ils avaient gagné le match. Je parle du match contre le Burundi. (1-0) », a-t-il déclaré.

Enfin, le panafricaniste a fait comprendre que Rigobert Song, le manager sélectionneur n’était pas organisé.

« Rigobert Song, j’ai comme l’impression qu’il est allé apprendre son management coupe du monde. On ne va pas en coupe du monde faire du management. C’est lors des matchs amicaux. Et à quoi sert un match amical ? à régler votre équipe », a-t-il tonné.

« Nous avons questionné même les adversaires des Lions indomptables, en disant que à partir du moment où nous sommes dans le quatrième chapeau en Coupe du monde, nous avons une équipe de premier chapeau c’est-à-dire dans le top 7 mondial. Nous avons une de deuxième chapeau dans le top 15, nous avons une équipe de troisième chapeau dans le top 25, nous sommes adversaires du quatrième chapeau, 58e mondial, donc pour essayer de rivaliser avec ce qui se fait de meilleur en football, ayons des adversaires de cette qualité, ça nous permet de régler notre équipe et ça aurait permis au coach […] de savoir que monsieur Nkoulou n’a plus les capacités physiques pour tenir sur 90 minutes avec une équipe comme la Suisse. », a-t-il conclu.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page