Sismondi Barlev Bidjocka à Cabral Libii : « Si tu veux ma radio, je te la donne »
Dans son éditorial de ce mardi 31 août 2021 sur RIS RADIO, le journaliste s’est insurgé contre le député du Nyong et Kelle, alors que les deux hommes sont en pleine procédure pénale. Le journaliste accuse l’homme politique de s’acharner contre sa personne et ses activités malgré les sanctions du conseil national de la Communication.
Le feuilleton entre Sismondi Barlev Bidjocka et Cabral Libii est loin de devoir s’achever de si tôt. Pour rappel, Cabral Libii, député à l’assemblée nationale du Cameroun accuse Sismondi Barlev Bidjocka de diffamation après un éditorial de ce dernier l’accusant d’avoir participé au détournement des fonds Covid. Si depuis Sismondi Barlev Bidjocka a fait son mea culpa et écopé d’une sanction du CNC, l’affaire ne semble pas être en voie de se calmer. Selon le journaliste, une procédure pénale serait toujours en cours entre les deux hommes. Ce qui frustre le directeur général de Ris FM.
Dans un éditorial publié le 31 août dernier, le journaliste s’insurge contre ce qu’il qualifie de cabale contre Cabral Libii qu’il aurait contribué à construire « durant la dernière présidentielle, on m’a traité de tribaliste. Parce qu’il n’y’en avait que pour Cabral sur cette antenne….tu dis que je ne t’ai invité que deux fois à Ris FM. Peux-tu cependant compter le nombre de fois que je t’ai invité sur l’ancienne antenne ? Tout ça pour que tu deviennes ce que tu es aujourd’hui ». Aussi, il revient sur les sanctions du CNC contre lui et estime qu’elles ont été suffisamment lourdes en conséquence pour y ajouter celles judiciaires : « Le CNC m’a frappé fort. Et à cause de ça, je peine à payer les jeunes que j’emploie. Ils ont un mois d’arrière de salaire…La peine d’un mois que j’ai écopé est la peine la plus lourde que j’ai pu écoper professionnellement ».
Selon le journaliste toujours, le député Cabral Libii aurait demandé la fermeture de sa radio devant le tribunal : « Cette fois ci tu ne demande plus seulement qu’on m’enferme. Tu demandes aussi qu’on ferme ma radio. Es-tu sérieux ? As-tu pensé aux jeunes qui y travaillent? ». Il ajoute que la procédure enclenchée contre lui est secrète, et qu’il n’en a été notifié que grâce aux informations de Christophe Bobiokono, directeur de publication du journal Kalara. Visiblement exaspéré, il demande à Cabral de récupérer la radio : « Cabral je suis fatigué. Si tu veux ma radio, prends la. Je te la donne, même avec 1000 francs je peux rentrer à Makak ».