« Nous attendons seulement qu’on nous dise que sur très hautes instructions, Célestin Djamen est devenu président de la République », Dieudonné Essomba dans Club d’Élites
Sur le plateau du programme dominical Club d’Élites ce dimanche 5 juin 2022, l’économiste Dieudonné Essomba a soutenu que nous « sommes dans une forme de coup d’État administratif où les gens utilisent l’âge du chef de l’État pour s’approprier le pouvoir dans une pure logique de banditisme de la rue »
Invité de Bruno Bidjang sur Club d’Élites pour débattre sur les « très hautes instructions du chef de l’État » régulièrement servies à l’opinion publique par le secrétaire général à la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh, l’économiste Dieudonné Essomba a indiqué que ce dernier agit à des fins personnelles, en « usurpant le nom du chef de l’État ».
Dans une telle ambiance, « nous attendons seulement qu’on nous dise que sur très hautes instructions, c’est Célestin Djamen qui est devenu président de la République », soutient le consultant de Vision4.
Poursuivant, l’ancien cadre au Minepat fait remarquer que « Nous sommes dans une forme de coup d’État administratif où les gens utilisent l’âge du chef de l’État pour s’approprier le pouvoir dans une pure logique de banditisme de la rue. C’est-à-dire vous arrêtez quelqu’un, vous lui tordez la main, vous prenez le pouvoir. C’est exactement ça. C’est-à-dire que des gens se comportent comme de véritables flibustiers, des pirates. Dès qu’ils prennent le pouvoir, ils l’utilisent, ils instrumentalisent l’Etat ».
Pour Dieudonné Essomba, l’opinion publique aurait été tolérante avec les auteurs de ces « Hautes instructions », s’ils agissaient avec tact et pondération : « Mais est-ce que l’excessive cupidité ne sera finalement pas leur faiblesse ? Ils auraient pu réussir leur coup, avec un peu plus de pondération. Mais ils sont trop impatients. Ils ne voient du pouvoir de Biya que des avantages. Ils ne savent pas qu’il y a des dangers. Paul Biya est déjà vieux c’est vrai, mais même un vieux serpent garde son venin ».