« Ma chanson ‘Je vais à Yaoundé’ reste d’actualité, que le maire me donne un terrain », a réclamé André Marie Tala dans LAUGHTER WORK
Invité du programme de divertissement de la CRTV ce 29 octobre 2024, le chanteur a estimé qu’il mérite des honneurs de la capitale pour son tube « Je vais à Yaoundé », qui contribue à la promotion de la « ville aux sept collines ».
Dans les années 1970, André Marie Tala, encore artiste en herbe à l’époque, commet l’une des chansons qui le grave à tout jamais dans l’histoire du Cameroun : « Je vais à Yaoundé ». Cette chanson, qui sort 15 ans après l’indépendance du Cameroun, exprime la façon dont les jeunes et les habitants des zones reculées du pays voient en Yaoundé un eldorado, un endroit où tout le monde peut y trouver son compte. Bref, la musique évoque l’exode rural d’après-indépendance.
Ce titre fait un grand carton à l’époque et passe à la postérité. Il est joué à toute occasion, surtout dans un cadre touristique, faisant ainsi de Yaoundé une ville convoitée. « Je vais à Yaoundé » va même jusqu’à pénétrer les oreilles de François Mitterrand. L’ex-président français cite le titre en 1983, lors de son voyage officiel au Cameroun. Le texte de cette mélodie, qui évoque l’exode rural, figure dans un manuel scolaire de classe en France.
Fort de ce succès, l’auteur, lors de son passage à l’émission LAUGHTER WORK, ce 29 octobre 2024, a estimé que la ville de Yaoundé lui doit des honneurs pour sa promotion à travers sa chanson.
« Ma chanson Je vais à Yaoundé a été composée un peu après 1960. Elle reste d’actualité. Je réclame, je pense que j’ai le droit de demander qu’on me remette les clés de la ville et que le maire de Yaoundé me donne un terrain bien placé pour que je puisse apprécier aussi que j’ai fait un travail qui n’a pas été égalé jusqu’à présent », a déclaré André Marie Tala en fin d’émission.
« Le texte figure dans l’un des livres de Terminale en France, édité par les éditions Foucher. Le président français François Mitterrand, lors de son passage au Cameroun en 1983, je pense que c’était le 21 juin, a dit : ‘Votre poète camerounais André Marie Tala a raison de chanter votre belle capitale.’ Tout le monde peut le vérifier », a renchéri l’auteur de l’autre titre à succès « Ben Skin ».