Au Tchad, 13 radios privées menacées de voir leur fréquence retirée
Par un communiqué daté du 12 mai 2025, la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) a mis en demeure 13 radiodiffusions sonores privées pour non-exploitation des fréquences qui leur ont été attribuées.
Selon le gendarme des médias au Tchad, treize fréquences accordées à des radiodiffusions sonores privées ne sont toujours pas en activité. Les radios citées dans le communiqué de la HAMA sont sommées de se mettre en règle sous peine de perdre leur fréquence. L’organe de régulation leur accorde un mois pour se conformer aux dispositions légales, faute de quoi ces fréquences seront purement et simplement retirées, pour non-exploitation.
La HAMA s’appuie sur la loi n°020/PR/2018 relative à la communication audiovisuelle, ainsi que sur les décisions n°008 et n°009 du 24 février 2023. Ces textes stipulent qu’une fréquence non exploitée de manière effective dans un délai de douze mois devient caduque. Selon le communiqué signé par le secrétaire général de la HAMA, Félicien Alladoum Radingaye, les fréquences concernées appartiennent à des radios de type associatif, confessionnel, communautaire et commercial.
En plus de cette mise en garde générale, deux radios confessionnelles – La Vie Nouvelle de Gagal et Matchiwala de Baktchora —, en période d’essai depuis 2022, disposent également d’un mois pour finaliser les procédures administratives et rentrer en conformité.
