Au Tchad, une employée de la présidence prend la tête du régulateur des médias

Halima Assadya Ali, directrice adjointe de la communication du Palais rose, a été nommée par décret présidentiel le 21 mai 2025 présidente de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA). Une décision qui semble réjouir la presse.

Le nom de Halima Assadya Ali figure dans le décret publié par la présidence tchadienne, aux côtés de celui de Ndoubaye Kleoutouin. Ce dernier a été nommé membre, tandis que la première est désignée présidente de l’organe de régulation. Des nominations qui, d’après la presse, s’inscrivent dans le cadre du renouvellement des représentants de la présidence au sein de cette institution.

Si Ndoubaye Kleoutouin remplace Assimeh Hassan, Halima Assadya Ali, elle, succède à Abdramane Barka Donigar. Et cette décision de la plus haute autorité du pays semble satisfaire les médias.

Depuis la publication dudit décret, plusieurs organes de presse n’hésitent pas à exprimer leur satisfaction quant à l’éviction d’Abdramane Barka Donigar. En témoignent nos confrères d’APA News. Selon ce média en ligne, « ce dernier, en poste depuis le 16 mai 2022, est très critiqué par ses confrères journalistes, notamment pour l’établissement de la carte d’identité du journaliste et le durcissement des conditions de création d’un organe de presse. »

Journaliste formée à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) de Niamey, au Niger, Halima Assadya Ali a servi la rédaction de la RNT pendant plusieurs années, notamment comme présentatrice du journal de 14 h. Elle a également été directrice générale adjointe de l’ONAMA, l’Office national de radiodiffusion et de télévision du Tchad, avant de devenir directrice adjointe de la communication du Palais présidentiel. Poste qu’elle occupait jusqu’à sa nomination le 21 mai 2025.