Bruno Bidjang à Armand Okol : « Vous avez fui la contradiction »
Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook ce lundi 3 février 2025, le présentateur de CLUB D’ÉLITES sur Vision 4 a tenu à répondre à la sortie du journaliste de Bnews1 et secrétaire nationale du PCRN. D’après lui, ce qu’Armand Okol a dit « n’est pas exact ».
L’absence d’Ousmanou Malpetel, vice-président du PCRN, sur le plateau de CLUB D’ÉLITES continue de susciter des débats. Après la réaction colérique d’Armand Okol en réponse aux propos de Bruno Bidjang dans son émission dominicale, ce dernier est monté au créneau, estimant que celui qu’il considère comme « son grand frère » fait du « boucan ».
Dans la vidéo postée sur ses réseaux sociaux, Bruno Bidjang a fait une mise au point, déplorant la réaction d’Armand Okol. « C’est dommage qu’il se soit emporté parce que je le vois très en colère… Grand frère Armand Okol, calme-toi ! Baisse d’un ton ! Ce n’est pas parce qu’on va à la télé, qu’on fait le boucan, que forcément on a raison […] », a-t-il lancé.
Comme son confrère, il est revenu sur les circonstances de préparation de cette émission. « J’ai contacté Armand Okol, je lui ai dit : grand frère, j’ai besoin de quelqu’un du PCRN, si tu as un chef traditionnel, pour pouvoir être le contradicteur du président du Conseil national des chefs traditionnels du Cameroun, en relation avec l’actualité qu’il y a eue où le Conseil a apporté son soutien à la candidature du président Biya. J’ai contacté Armand Okol, je le lui ai dit […] Vendredi, il est revenu, il m’a donné le numéro et le nom de monsieur Ousmanou Malpetel… Il se trouve qu’outre l’actualité des chefs traditionnels, il y a eu l’affaire des 4 partis politiques qui ont apporté leur soutien à la candidature du président Biya au ministère de l’Administration territoriale. Parmi ces formations politiques, il y en a une qui est ancienne du PCRN et qui a été élue sous cette bannière. Ça suscite un sujet, et c’est là que je décide de parler de l’opposition qui est à couteaux tirés […] Plus tard, je discute avec Armand Okol, je lui renvoie l’affiche de l’émission, il valide […] Après, je me suis dit : je ne peux pas parler de l’actualité autour du PCRN concernant un ancien du parti qui va soutenir le président sans avoir sa version », a-t-il justifié.
Pour lui, l’invitation de Jacques Mbogol s’est faite pour l’équité de son programme. « Par souci d’équilibre de mon plateau, je décide d’appeler le maire de Makak, Jacques Mbogol, ancien militant du PCRN et pro-Robert Kona. Parce que je n’ai rien à cacher, j’ai appelé tous les panélistes pour leur dire qu’on aura un nouvel invité, mais malheureusement, je n’arrive pas à avoir monsieur Malpetel au téléphone […] Ce que dit Armand Okol n’est pas exact… C’est à 10 h 59, quand on lance le générique de l’émission, qu’on me dit que parce que j’ai annoncé qu’il y a deux factions du PCRN, le directoire a annoncé que monsieur Malpetel ne vient pas à mon émission. C’est ça qui a provoqué mon courroux… », a-t-il déclaré.
« Je ne vous offre pas mon plateau pour venir faire la promotion du PCRN »
Selon Bruno Bidjang, si le cadre du PCRN n’a pas tenu à participer au « duel » face à Jacques Mbogol, ancien militant du PCRN et pro-Robert Kona qu’il avait annoncé, c’est par peur de la « contradiction ».
« Pour moi, vous avez fui la contradiction. Un débat, c’est la contradiction. Je ne vous offre pas mon plateau pour venir faire la promotion du PCRN quand il y a une actualité qui concerne votre parti. Mon devoir est d’avoir toutes les parties du PCRN pour en parler. Sinon, on n’en parle pas, je l’ai fait par le passé […] Moi, j’ai le souci de l’objectivité. Maintenant, le reste, tu peux m’insulter comme tu veux, tu peux parler de ma formation comme tu veux. C’est un débat que tout le monde connaît, ce n’est pas nouveau. Je suis habitué à ça. Ça ne m’empêche pas de continuer à faire mon travail. Toi qui es grand journaliste, merci. Je pense qu’il serait nécessaire que, de temps en temps, tu m’appelles pour me donner des leçons. Moi, je suis partant. Toi qui es très, très grand journaliste, malheureusement, on anime les débats nous tous ici au Cameroun », a-t-il conclu.
Pour rappel, dans l’émission LES ZÉGLISIENS sur Bnews1 ce 3 février 2025, Armand Okol s’est farouchement adressé à son confrère de Vision 4, le traitant de « mesquin » et l’invitant à « faire preuve d’un peu d’humilité ».