« Le Cameroun c’est un pays de rêve. Tout ce que le monde recherche, nous l’avons », affirme Cathy Meba dans Autant Le Dire, sur Naja Tv
La présidente de la Jeunesse émergente et républicaine du Cameroun (Jerc) tient ses propos dans un extrait du prochain rendez-vous d’Autant Le Dire, publié ce 24 avril 2023.
Alors que les camerounais crient à la vie chère et préparent même ce lundi 24 avril 2023 une offensive contre les opérateurs de téléphonie mobile, pour dénoncer des tarifs jugés « excessifs pour un service de piètre qualité », Cathy Meba, elle, ne jette pas le bébé avec l’eau du bain.
Dans l’extrait de « Autant Le Dire », l’émission de Jean Bruno Tagne, qu’a bien voulu partagé Naja tv avec ses abonnés, ce lundi, sur les réseaux sociaux, Cathy Meba se prononce sur le tourisme au Cameroun et ne tarit pas d’éloges envers son « potentiel touristique ».
« Je ne sais pas, si on compte trois pays, au monde qui ont véritablement le potentiel touristique du Cameroun. Ça je peux vous l’assurer. Ce pays a un potentiel inimaginable. Vous ne pouvez pas être dans un pays où d’un bout à l’autre, vous êtes pratiquement à l’autre bout du monde », déclare-t-elle.
« C’est-à-dire que quand on est au Nord, on a le désert. Le Cameroun c’est le pays de rêve, s’en vante-t-elle. Si on descend dans les collines de l’Ouest, on peut les comparer à la Suisse. Si on descend dans les forêts, la jungle du Sud, de l’Est… Vous avez le côté balnéaire… Tout ce que le monde recherche, en fait, nous l’avons. »
Néanmoins, la présidente de la Jeunesse émergente et républicaine du Cameroun (Jerc) a déploré qu’on « ne vend pas assez le potentiel touristique » du pays.
« Il y a énormément du boulot [à faire]. Mais en même temps, nous ne sommes pas obligés de faire exactement comme [les autres], nous avons notre contexte. Il peut nous revenir de vouloir, garder quand-même un certain contrôle, parce que vous savez le tourisme n’apporte pas seulement que des bonnes choses […]. Pour moi, le fait qu’on ait quand-même essayé d’encadrer les choses et de les diriger plutôt vers un tourisme sélect, contrôlé, est important pour l’éducation des enfants. Si on reçoit une grande masse de touristes, vous verrez par exemple des enfants qui ne voudront plus aller à l’école mais qui préféreront aller vendre des babioles aux touristes », estime-t-elle.