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Le CPJ réagit à la lettre de Paul Atanga Nji

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Le Comité pour la Protection des Journalistes, propose également une solution au gouvernement pour parer les rumeurs sur Paul Biya.

En réaction à la décision du ministre de l’Administration territoriale, interdisant notamment aux médias tout débat sur l’état de santé de Paul Biya, le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) propose une solution pour faire taire les rumeurs sur une supposée « santé chancelante » du président. Pour l’organisation non gouvernementale américaine, « le gouvernement devrait tout simplement organiser une apparition publique du chef de l’État » au lieu d’interdire les questions sur le sujet, affirme Angel Quintal, responsable du programme Afrique du CPJ à New York, dans un communiqué publié le 10 octobre 2024.

« La santé du président, qui est au pouvoir depuis 41 ans et qui pourrait briguer sa réélection l’année prochaine, est d’intérêt public. Toute tentative malavisée de censurer les informations sur sa santé pour des raisons de sécurité nationale ne fait qu’alimenter les spéculations galopantes », ajoute la journaliste dans le communiqué.

En effet, malgré les clarifications du directeur du cabinet civil de la présidence et du ministre de la Communication, qui ont démenti les rumeurs sur l’état de santé de Paul Biya, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a choisi de durcir le ton vis-à-vis des médias et des internautes qui aborderaient encore ce sujet.

Dans une lettre datée du 9 octobre 2024 adressée aux gouverneurs, il annonce l’interdiction de tout débat sur l’état de santé du chef de l’État et les instruit également de mettre en place des mécanismes pour surveiller et sanctionner les contrevenants, en ouvrant, au sein de leurs départements, « des cellules de surveillance pour suivre et enregistrer toutes les émissions et débats afin d’identifier les coupables ». Une directive qui est encore très controversée au Cameroun.

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