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« Le Minat a tendance un peu à mettre les pieds où sa compétence n’est même pas requise », a estimé Claude Assira sur Bnews1

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L’avocat au Barreau du Cameroun était invité dans l’émission À VOUS L’ANTENNE, diffusée le 5 décembre 2024 et animée par Armand Okol. Interrogé sur sa sortie critique au sujet de la récente interdiction, par le ministre de l’Administration territoriale, de débattre publiquement de l’état de santé du président Paul Biya, il en a profité pour déplorer le « langage » de Paul Atanga Nji.

« Parler de vipères, des œufs, de moulinex, etc., ne me semble pas être un langage propre à un ministre. » Claude Assira a employé les mots parfois utilisés par le ministre de l’Administration territoriale lui-même pour critiquer ses sorties souvent « musclées ». Revenant sur l’interdiction de parler de l’état de santé de Paul Biya, Claude Assira a réitéré ses propos, estimant que cette interdiction n’avait aucun fondement légal.

« Je considérais à ce moment-là qu’il n’avait pas à interdire. D’abord, le président n’est pas la chose de quelques-uns, et M. Atanga Nji ne peut pas prétendre qu’il porte le président à cœur plus que nous tous. Qu’on l’ait élu ou pas, il est devenu le président de l’ensemble des Camerounais, et nous savons tous que ses décisions peuvent avoir des conséquences sur nos vies… Il se trouve que la vie du président va avoir des conséquences sur une succession mal ou pas du tout organisée et donc des conséquences sur la stabilité de ce pays… Rien ne nous interdit de parler de l’état de santé du président de la République. J’ai mis au défi le Minat de nous donner la disposition légale, constitutionnelle, même supranationale qui interdisait qu’on ait à parler du président », a-t-il soutenu.

L’avocat a également critiqué l’attitude et le langage du Minat. Selon lui, l’action de Paul Atanga Nji devrait davantage se concentrer sur les préoccupations quotidiennes des Camerounais. « J’aurais aimé pouvoir voir l’action du Minat pour des choses qui concernent la vie courante, la vie quotidienne des Camerounais. Comme lors de l’éboulement de la falaise de Dschang, par exemple… Je pense que le ministre de l’Administration territoriale a tendance un peu à mettre les pieds où sa compétence n’est même pas requise et, s’il le faisait encore avec un minimum de tact — je parle de la forme — ou alors avec des éléments de bien-fondé, je pense qu’on le lui pardonnerait. Je considère qu’on doit faire une assaise, un effort sur soi quand on occupe un certain nombre de fonctions. Et je n’ai pas le sentiment de retrouver cet effort, cette assaise dans le langage de ce ministre, tout simplement », a-t-il déclaré.

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