Actualités

L’Union de la Presse Francophone dément avoir apporté son soutien à Amadou Vamoulké

Dans un communiqué rendu publique dimanche 22 septembre, Madiambal Diagne Président du Bureau international de l’Union de la Presse Francophone, UPF, se désolidarise d’une sortie d’Alain Massé.

Alain Massé, fondateur du Comité de libération d’Amadou Vamoulké, CIRLAV, (et ancien adjoint au directeur des affaires internationales de RFI), est accusé par l’UPF d’avoir rédigé une lettre ouverte ayant pour objet : Soutien de l’UPF à la cause du journaliste Amadou Vamoulké.

Le Bureau international de l’UPF basé à Paris en France se dit « effaré » par cette sortie. « Le Bureau International de l’Union de la Presse Francophone tient à se désolidariser totalement de cette démarche qui vise à se servir de l’agenda international de l’UPF à des fins inavouées. » indique Monsieur Diagne dans son communiqué.

L’Union de la Presse Francophone fait par ailleurs savoir que l’affaire Vamoulké avait fait l’objet de délibérations formelles à deux réunions de leur Bureau international : la première à Paris, le 22 juin 2017. et la deuxième, le 29 mars 2018.

Comme positions de l’UPF sur le cas  Amadou Vamoulke, rappelle l’UPF, « Il est évident que c’est le manager qui a des démêlées judiciaires. Ce procès n’ayant aucun lien avec sa qualité de journaliste, il n’est pas dans les missions de l’UPF de donner des injonctions à la justice camerounaise sur une affaire relevant d’un présumé délit de droit commun. » Indique l’organisme qui précise également comme sa position dans cette affaire. « Les journalistes appartenant à des associations et organisations nationales ou internationale sont libres d’apporter leur soutien, à titre personnel, à Monsieur Amadou Vamoulke, mais l’UPF refuse d’être enrôlée dans une campagne qui ne rentre pas dans ses missions de défense de la liberté de la presse et de promotion des bonnes pratiques professionnelles. »

A quelques semaines des 48 èmes Assises de la Presse Francophone prévues à Yaoundé en novembre 2019, le Bureau international de l’UPF tente donc de récuser « toute tentative de récupération et d’instrumentalisation.»

Pour rappel, âgé de 69 ans, le journaliste et ancien DG de la CRTV Amadou Vamoulké est en détention provisoire depuis plus de trois ans pour « détournements de fonds publics ». Son procès a déjà été renvoyé plus d’une vingtaine de fois.

Articles similaires

Un commentaire

  1. Je tiens à votre disposition le communiqué officiel de l’UPF, en date du 31 octobre 2017, dans lequel l’Union de la Presse Francophone apporte son soutien officiel à la cause emblématique de Amadou VAMOULKE. Dans ce communiqué, il est notamment indiqué « l »Union Internationale de la Presse Francophone demande aux autorités camerounaises la libération immédiate et la réhabilitation d’Amadou Vamoulké, compte tenu de l’absence d’éléments à charge à ce jour ».
    Ce communiqué et d’autres pièces peuvent être transmis par simple demande e-mail (vamoulke@vatim.com) ou téléchargées sur le site facebook.com/vamoulke
    Je vous remercie par avance de bien vouloir rectifier votre article.
    Je profite aussi de la présente pour rappeler à vos lecteurs que le procès de Amadou Vamoulké a établi un record mondial avec 22 renvois successifs. Ce procès ne meut se tenir car il n’y a officiellement aucun témoin à charge ni aucun document à charge. Sa détention depuis plus de trois ans est illégale car il bénéficie du statut d’inculpé libre. Cet homme est reconnu pour son honnêteté et son intégrité. C’est pour cela qu’il bénéficie de larges soutiens de la société civile camerounaise, mais aussi des soutiens internationaux de 42 pays.
    Amadou Vamoulké est le seul journaliste africain nominé au Prix Reporters Sans Frontières 2049 pour la lliberté de la presse.
    Les pétitions de soutien peuvent être signées sur change.org/p/vamoulke
    Bien cordialement

Bouton retour en haut de la page