Menace aux journalistes : Eric Fopoussi également dans le collimateur après avoir reçu Calibro
Après son collègue Serge Alain Ottou et Xavier Messe, c’est au tour d’Éric Fopoussi d’essuyer des menaces de certains individus. Ceci fait suite à l’interview que l’animateur a accordé à Calibro Calibri et à Engelbert Lebon Datchoua dans la matinale info sur Équinoxe radio lundi 24 février. Eric Fopoussi s’est confié à Médiatude.
Le Cameroun semble être entré dans un nouveau cycle de violence contre des journalistes, après la désormais affaire Calibro Calibri. En moins d’une semaine, trois journalistes sont déjà victimes de menaces et d’invectives pour avoir soit pris position, soit donné la parole à l’activisme camerounais Calibro Calibri. C’est le cas de Serge Alain Ottou dont nous rapportions ici ce 26 février les menaces reçues, mais aussi de son collègue Eric Fopoussi. Ce dernier est accusé, dans le cadre de la matinale info qu’il anime sur Équinoxe radio, d’inviter « des personnes qui viennent insulter le président de la République : Calibro Calibri et Engelbert Lebon Datchoua ». Ainsi, le journaliste avoue avoir reçu « des menaces de mort et des intimidations « .
Eric Fopoussi, inquiet y voit une main puissante. « Je rappelle que ça fait 3 mois que mon passeport n’est pas sorti. Et selon une source interne à Yaoundé, il s’agirait d’un problème politique ». explique-t-il à notre rédaction.
Ce ne serait cependant pas la première fois que le journaliste est victime de telles menaces, même si elles prennent désormais d’autres tournures : « Je recevais jusqu’ici des menaces de gens qui venaient m’attendre au bas d’équinoxe pour me dire de faire gaffe. Plusieurs personnes se présentant comme proches des milieux sécuritaires m’ont souvent menacés mais sans plus…la nouveauté c’est désormais la réception d’appels de numéros inconnus » confie l’animateur qui indique qu’il est désormais « Vigilant ».
Une crise qui pourrait toucher un peu plus l’image à l’image de la liberté de la presse au Cameroun, alors que celle-ci semble reprendre une meilleure position dans le dernier classement des reporters sans frontières.
Arrêtez de raconter n’ importe quoi. *Qui sème le vent, récolte la tempête*
Lorsque vous prenez sur vous de mener une activité, il faut assumer les conséquences . Lorsque Ernest Obama a été agressé en france, vous en avez fait un objet de raillerie. Vous avez vite fait de transformer les terroristes en héros. Chaque médaille a son revers. Ce n’ est pas parce qu’ on est journaliste que tout nous est permis. La peur a t-elle changer de camp ? -Ou alors sommes-nous à une sorte de victimisation qui vise à se faire une popularité ? Arrêtez ce jeu. Les Camerounais attendent mieux de vous