Morgan Palmer destitue Gilbert Baongla de ses fonctions de président du parti républicain
Nommé le vendredi 7 juin au poste de vice président par Georges Gilbert Baongla, le journaliste et chroniqueur Morgan Palmer, décide cette fois de destituer son patron.
L’ancien journaliste de Sky One Radio et Télé Sud est désormais le nouveau patron du parti fondé par Georges Gilbert Baongla
Dans un communiqué rendu publique le 29 octobre, Morgan Palmer explique que cette décision a été prise avec « une forte émotion et beaucoup de regrets ».
La présidence provisoire du parti sera assisté par le vice président Monsieur Morgan Palmer, dans l’attente de la tenue d’un congrès qui élira un nouveau président et élèvera de fait le président sortant à la présidence d’honneur, apprend Médiatude. « Il est l’objet d’une longue détention préventive et d’un feuilleton judiciaire à l’issue incertaine. Conformément aux statuts du parti, qui stipulent en leur article 53.2 que tout empêchement excédant un délai d’un mois, entérine la démission du Président, le parti est dans l’obligation de constater son incapacité à diriger. » Explique le nouveau patron du parti républicain.
En effet, Georges Gilbert Baongla a été arrêté le 29 mai dernier, sur une plainte de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga, patron du groupe l’Anecdote. Ce dernier l’accuse de ‘diffamation, sabotage et escroquerie’ selon des informations. « Les différentes irrégularités qui rythment l’affaire Baongla nous ont longtemps fait espérer que ce feuilleton judiciaire prendrait rapidement fin. Jusqu’à ce que le calendrier électoral et ses contingences nous rappellent aux réalités urgentes des élections locales à venir. » Explique Morgan Palmer dans son communiqué qui confie qu « il n’est jamais facile de destituer de ses fonctions le fondateur d’une organisation. »
Réaction Gilbert Baongla
Quelques heures après la diffusion du communiqué de Morgan Palmer, George Gilbert Baongla a réagi. « Les Militants du parti informent l’opinion publique nationale et internationale qu’ils se désolidarisent formellement de la déclaration erronée contenue dans un document en circulation prétendument signé par son vice président Morgan Palmer mis en mission en France par le président fondateur Georges Gilbert Baongla » écrit-il.
Une assemblée générale extraordinaire est convoquée par le président « déchu » pour le 30 octobre.
La guerre est donc ouverte entre les hommes.