Nathalie Yamb fait annuler son passage sur Canal 2 International

Invitée de l’émission EN PROMENADE AVEC, au cours de laquelle elle a fait plusieurs révélations sur sa carrière et sa vie privée, l’activiste suisso-camerounaise a décidé de bloquer la diffusion de ladite émission sur Canal 2 International ce 26 avril 2023, pour des raisons de sécurité selon une source contactée par Médiatude.
 
Nathalie Yamb comme on ne l’a jamais vue, ça aurait dû être ça ce 26 avril 2023 sur Canal 2 International. Plutôt secrète sur des pans très privés de sa vie, l’activiste panafricaniste a décidé de lever le voile sur son intimité, dans l’émission En Promenade avec, présentée par José Vicky de Ngueng Sona. Au cours de l’émission, Nathalie Yamb a dévoilé les petites anecdotes de sa vie, de son recrutement au Chantier Naval à MTN Cameroun, où elle a occupé le poste de directeur des ressources humaines. Elle a aussi parlé de son combat pour « la libération de l’Afrique », et de ses voyages dans de nombreux pays d’Afrique. Elle n’a pas manqué de dénoncer les accusations de collusion avec la Russie en indiquant « qu’on ne remplace pas un propriétaire de l’Afrique par un autre propriétaire, les seuls vrais propriétaires de l’Afrique ce sont les africains ». Elle a surtout parlé de sa vie privée, de ses parents, de son fils, de ses amours. Une femme simple et ordinaire, derrière le masque de combattante, qui aurait séduit plus d’un parmi les téléspectateurs de Canal 2 International si elle n’avait pas décidé de bloquer la diffusion de l’émission.
 
Selon des sources contactées par Médiatude, l’activiste a décidé de bloquer la diffusion « pour des raisons de sécurité pour sa famille ». C’est la troisième fois qu’elle fait annuler cette diffusion, arguant des mêmes raisons. Elle craindrait selon les mêmes sources, que certaines informations données ne soient utilisés contre elle, par « les soutiens de la l’impérialisme occidental en Afrique ». Toutefois, l’émission a été publiée sur YouTube et Facebook.
 
 Interdite de séjour en France et en Côte d’Ivoire, celle qui est surnommée « la Dame de Sochi » est très peu présente sur les médias classiques, et utilise les réseaux sociaux comme des tremplins pour son discours anti-impérialiste. Pour une grande première, l’occasion de communier avec un plus large public a été [presque] ratée.