Sam Séverin Ango promet de porter plainte contre CFOOT

Le journaliste a annoncé son intention de poursuivre en justice le magazine spécialisé dans le football dans une publication sur Facebook le 5 mai 2025. Il accuse le média en ligne de mener une campagne injurieuse à son encontre.
« Je ne saurais laisser prospérer une forme de journalisme des poubelles », déclare Sam Séverin Ango. Dans sa publication Facebook, le journaliste camerounais fraîchement converti en « églisien » – terme utilisé au Cameroun pour désigner les fervents partisans de Samuel Eto’o – annonce son intention de porter plainte contre CFOOT, média spécialisé dans le football.
« J’apparais huit fois en l’espace de quelques jours sur les pages de ce média qui se fait appeler Vitrine du Football Camerounais, sous une peinture abjecte », écrit-il. Il accuse CFOOT, Ndamba Web et Sport Actu 237 de verser dans « la face hideuse de l’actualité des Sports au Cameroun ».
« Rien sur les informations comptables et statistiques axées sur le jeu et les acteurs, mais davantage une fixation sur des personnes prises pour cibles », déplore-t-il.
Dans sa déclaration, il retrace également son parcours. « En 2004, quand je couvre ma première CAN en Tunisie, à l’ouverture au stade de Radès, je découvre aux côtés de Feu Thierry Gilardi de Canal+ et Roger Zabel de TF1 à quel point la pratique de cette spécialité est ô combien exaltante. » Il poursuit : « En 2006, à la CAN égyptienne, Kader Boudaoud du service des sports de France Télévisions était au Caire, à nos côtés… ce fut encore un bel apprentissage ».
L’ancien de LTM rappelle avoir été désigné « Meilleur Chroniqueur de Sport au Cameroun en 2005 » aux Awards de l’Excellence Africaine. « La belle époque de ma génération est malheureusement lointaine », écrit-il, dénonçant « une équipe de flingueurs attitrés, de véritables mercenaires du journalisme arrivés comme des zèbres, le numérique aidant ».
« Je ne connais pas les promoteurs de CFOOT, mais je leur fais la promesse de poursuites judiciaires pour la série de publications à caractère injurieux à mon encontre », conclut-il. « Si les organes de régulation des médias ne peuvent agir, il appartient à chaque citoyen de défendre et de protéger ses intérêts et son image. »