Le SNJC se désolidarise de la marche programmée par des patrons de presse
Au lendemain de la déclaration de marche le 27 avril, le Syndicat National des Journalistes du Cameroun se détache de cette action et ne reconnaît pas le mouvement.
Dans l’édition de Obama Time sur les antennes de BNews 1 le 28 avril, Thierry Eba le représentant de la corporation de journalistes dans le Centre, rejette tout rapport avec le RéPaC (Réseau des Patrons de Presse du Cameroun), initiateur de la marche pacifique en date du 3 mai, journée internationale de la liberté de la presse.
Selon lui, « le SNJC n’a pas été officiellement associé à cette plainte ». En effet, le journaliste ne reconnaît aucune légalité à l’action du RéPaC et avoue ne pas vouloir se « joindre à un mouvement dans lequel (le syndicat) n’a aucune claire visibilité. »
Au nom du SNJC, Thierry Eba rappelle également que les intérêts des patrons de presse ne sauraient être ceux des journalistes, motif supplémentaire pour le Syndicat de ne pas soutenir la démarche des patrons de presse.
Pour rappel, le RéPaC instaurait l’an dernier à la même date du 3 mai, la journée presse morte. Cette année, le mouvement semble décider à se poursuivre et prévoit la marche pacifique entre 10h et 11h à Yaoundé.