Célestin Djamen dénonce un « mensonge grossier » sur STV et demande un droit de réponse
Dans une lettre datée du 2 décembre 2024, le membre fondateur de l’Alliance pour une Transition Pacifique (ATP) a vivement réagi aux propos tenus à son encontre par Djeukam Tchameni, un membre de l’ATP. Célestin Djamen rejette la déclaration selon laquelle Olivier Bilé et lui auraient signé un Manifeste pour une transition sous la houlette du Président Paul Biya.
Invité du journal sur STV le 29 novembre 2024, Djeukam Tchameni a indiqué qu’il y a une différence entre la vision de l’ATP défendue par Célestin Djamen et Olivier Bilé et celle portée par le reste de la coalition. « Il y a une distinction claire à faire entre l’Alliance pour la transition politique d’Olivier Bilé, qui a été formalisée dans un document qu’il appelle le « Plaidoyer » et qui prévoyait une transition politique sous la houlette de Monsieur Paul Biya – projet qu’il a essayé de vendre à certains acteurs politiques et que nous avons rejeté. La seule personne qui l’a suivi dans cette voie, c’est Monsieur Célestin Djamen – et l’Alliance pour la transition pacifique qui est une œuvre collective et dont la vision est incrustée dans ce document qui s’appelle Le Manifeste. »
D’après lui, il existerait deux tendances au sein de l’ATP : « Il y a une tendance qui veut une transition sous Paul Biya, c’est la tendance de Bilé et de Djamen (…) et une autre à laquelle j’appartiens qui pense qu’il est hors de question que l’on puisse faire une transition avec Monsieur Biya. » Des déclarations que Célestin Djamen réfute catégoriquement.
Selon Célestin Djamen, Le Manifeste élaboré par l’ATP constitue un document fondamental, soutenant une transition politique pacifique et inconditionnelle, en rupture avec le système actuel. Il affirme que seuls les individus ou organisations ayant accepté l’intégralité de ce projet peuvent en être signataires. Il rejette donc l’idée selon laquelle certains signataires auraient validé une transition sous la direction du président Paul Biya. Le président du parti APAR qualifie ces propos de « saillie ubuesque d’un Sicaire cryptocommuniste » et accuse leur auteur de chercher à créer un « buzz » pour des motivations « bassement politiciennes ».
Face à ce qu’il considère comme une diffamation, Célestin Djamen exige un droit de réponse sur le même plateau télévisé.