Ris Radio risque six mois de suspension supplémentaires
Le président du CNC a récemment informé le propriétaire de Ris Radio, que la sanction de 6 mois prononcée à son encontre, « ne saurait prendre fin » au motif qu’elle « n’a pas été exécutée ». De son côté, Sismondi Barlev Bidjocka martèle que ses programmes vont reprendre « sans autorisation ».
Suspendue pour six mois, depuis le 12 août 2024, pour « manquement professionnel ayant conduit à la diffusion de déclarations non fondées, injurieuses et offensantes » envers le Secrétaire général de la Présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, la sanction de Ris Radio devait initialement se terminer le 19 février 2025. Cependant, la situation pourrait empirer pour cette station, toujours sous scellés depuis sa mise en demeure.
Dans sa correspondance datée du 2 janvier 2025 relayée sur Facebook par la chaîne, Joe Chebongkeng, président du CNC, accuse Ris Radio d’avoir « continué à diffuser ses programmes via des plateformes telles que YouTube et WhatsApp », en dépit de la suspension. Il considère que sa décision n’a pas été respectée, ce qui justifie de la prolonger.
« Ris Radio reprendra ses programmes sans attendre une quelconque autorisation »
De son côté, Ris Radio réfute les allégations du président du CNC et assure, dans une lettre de son promoteur publiée le 9 janvier 2025, que la sanction a été respectée « conformément aux textes de la loi ». Sismondi Barlev Bidjocka, propriétaire de la radio également suspendu pour six mois, souligne qu’aucune disposition légale « n’interdit à un citoyen de s’exprimer sur les réseaux sociaux ».
De plus, l’éditorialiste a fermement annoncé que Ris Radio reprendra ses programmes le 19 février 2025, « sans attendre une quelconque autorisation de qui que ce soit qui ne figure dans les textes ».