Carte de presse : rejet de 26 demandes par la commission présidée par Séverin Tchounkeu
C’était au cours de la première session ordinaire 2023, de la commission de délivrance de la carte de presse au Cameroun, tenue le 26 septembre à Yaoundé.
Les professionnels de la presse au Cameroun poursuivent leur quête de la pièce qui leur confère officiellement le statut de journaliste. 69 nouvelles demandes d’obtention dudit document étaient sur la table de la commission présidée par Séverin Tchounkeu le 26 septembre 2023 à Yaoundé.
Alors qu’elle tenait sa première session ordinaire comptant pour l’année 2023, la commission de délivrance de la carte de presse a rejeté 26 et validé 17 dossiers soumis à son attention. 59 personnes ont quant à elles, sollicité le renouvellement de la pièce qui leur confère la qualité de journaliste.
Bien qu’ayant délivrée 1189 cartes depuis 2016, la commission, au sortir de cette session, a fait le constat selon lequel, les professionnels de la presse ne mesurent pas l’importance qu’à la carte de presse dans l’exercice de leur fonction. « Les journalistes ne maîtrisent pas exactement l’importance de ce document. Si tu n’as pas la carte de presse, tu ne peux pas dire quelque part que tu es journaliste. Il y a beaucoup de gens qui passent pour des journalistes mais qui ne le sont pas. Donc pour démontrer que tu es journaliste, il faut avoir la carte de presse. C’est une façon de mettre l’ordre dans notre profession », a affirmé Yérima Kini Nsom, membre de la commission de délivrance de la carte de presse, au micro de la CRTV.
Il est à noter qu’au Cameroun, la carte de presse est délivrée pour une période de 2 ans renouvelables. Le document est destiné aux journalistes et aux « auxiliaires de la profession de journaliste », c’est-à-dire les reporters-photographes, les reporters-cameramen, les reporters-dessinateurs, les réalisateurs d’actualités audiovisuelles, les opérateurs de son, les caricaturistes et tous les autres techniciens de la communication reconnus comme tels par la commission. Sont exclus, le personnel administratif et technique des entreprises médiatiques et de communication institutionnelle, les agents commerciaux, les professionnels de la publicité ainsi que les agents qui contribuent occasionnellement à la confection des supports médiatiques.