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Bruno Bidjang finalement inculpé dans l’affaire Martinez Zogo ?

Alors que le directeur général des médias du groupe l’Anecdote a récemment été arrêté pour « propagation de fausses nouvelles » selon plusieurs médias, ce vendredi on a appris qu’il sera jugé pour « conspiration de torture et d’arrestation et séquestration » dans l’affaire Martinez Zogo. Ce qui questionne sur la véritable raison de la présence de Bruno Bidjang à la prison principale de Kondengui.

Bruno Bidjang, à en juger, sa situation, pourrait encore suspendre sa carrière pendant un long moment. Bien qu’il soit en prison depuis plusieurs semaines, le nom du dg des médias du groupe L’Anecdote a retenti une nouvelle fois au tribunal militaire de Yaoundé, le 1er mars 2024, dans l’affaire Martinez Zogo. Jusqu’icis cité, le journaliste a été inculpé par le juge d’instruction Narcisse Pierrot Nzié de « conspiration de torture et d’arrestation et séquestration » dans ce dossier qui le tourmente depuis maintenant plus d’un an.

C’est donc l’affaire Martinez Zogo depuis tout ce temps ?

Un dossier dans lequel le présentateur de CLUB D’ÉLITES, a connu une véritable traversée du désert. Et dans lequel il avait passé un mois dans les cellules du Secrétariat d’État à la Défense (Sed) avant de bénéficier, le 4 mars 2023, d’une audition libre, jusqu’à une nouvelle arrestation le 7 février 2024 par le Sed et un transfert à la prison principale de Kondengui, le 23 février.

C’est la question qui jaillit depuis la décision du magistrat Narcisse Pierrot Nzié. Car, celle-ci, tombe quelques semaines après la mise en détention provisoire de Bruno Bidjang à la prison principale de Kondengui, pour « propagation de fausses nouvelles », en plus dans une affaire dont les contours sont encore ignorés jusqu’ici. Une affaire qui se serait enclenchée suite à une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux où le journaliste appelle les camerounais à s’indigner contre la hausse des prix du carburant ainsi qu’à l’émission DÉCRYPTAGE du 2 février 2024, où il recevait le député de l’Opposition Cabral Libii. Ce qui a même laissé croire à la presse qu’il avait été saisi pour « incitation au soulèvement, atteinte à la sûreté de l’État et incitation à l’insurrection ».

Cependant, plusieurs observateurs, sont d’avis que « la propagation de fausses nouvelles » dont il est accusé et les faits supposés ne coordonnent pas. En tout cas, les prochains jours nous en diront plus.

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