Chuo Walters convoqué au Sed après ses propos à Canal Press
Il l’a annoncé ce 22 mai 2023 sur Facebook.
Le docteur Chuo Walters a indiqué, sur Facebook, avoir rendez-vous tout à l’heure à 16h au Secrétariat d’État à la Défense (Sed). Il a indiqué ne pas encore savoir la « raison » de sa convocation.
Mais celle-ci intervient après son passage dimanche dernier à l’émission Canal press sur Canal 2. Où il s’est illustré par des propos qui ont intrigué plus d’un. Il s’est vanté d’être « la voie de sortie de la Crise anglophone », ajoutant même qu’il « cause avec le président de la République ».
« Je suis spécialiste de la Crise anglophone et je suis la voie de sortie pour la Crise anglophone. Raison pour laquelle, j’avais appelé et je continue à appeler mes frères qui sont dans les brousses, à déposer les armes et de sortir de la brousse, parce que je cause avec le chef de l’État », a notamment affirmé l’analyste politique.
À noter que c’est la deuxième fois que le docteur Chuo Walters, fait face à une réponse des autorités, après des déclarations dans un débat télévisé. Le 4 septembre 2022 au cours de la même émission Canal Press, c’était la Sécurité militaire (Semil) qui avait manifesté son courroux suite à des propos élogieux envers les « ambazoniens ». Chuo Walters avait assuré que les « Ambazoniens », contrairement à ce que l’armée camerounaise rapporte sur eux, font plus tôt du bien aux populations du Nord-ouest et du Sud-Ouest. Selon ses dires, ces derniers auraient construit « 260 écoles », « recruté des enseignants ».
Et il a aussi indiqué que « seuls 5 départements sur 13 dans les régions anglophones (Nord- Quest/Sud-Ouest), sont contrôlées par l’armée camerounaise et le reste par les ambazoniens », soit 20 villes contrôlées par l’Etat du Cameroun et 70 villes par les séparatistes.
Ces propos avaient alors poussé Sémil a se rendre dans les locaux de la chaîne Canal 2 international à Yaoundé, pour interrompre l’émission Canal press. Mais ses éléments, n’avaient pas trouvé les intervenants, car le programme se déroulait plutôt dans les locaux de la chaîne à Douala.
Plus tard, lors d’un échange avec un de nos journalistes, il a fait comprendre qu’il n’avait pas pu échapper aux représailles. Il a affirmé qu’il avait été « arrêté par la Semil », puis relâché, et chassé de « l’université », pour ses déclarations à Canal press.