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Pour Me Tchoungang, Guy Zogo et Équinoxe TV pratiquent « du journalisme de caniveau ».

L’avocat de Jean Pierre Amougou Belinga a tenu un point de presse ce vendredi 17 février 2022, sur l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo, dans laquelle son client est en garde à vue depuis deux semaines. Il en a profité pour dénoncer la procédure, mais aussi critiquer l’action de certains médias et journalistes dans le cadre de cette affaire.

Un mois désormais que Martinez Zogo est décédé. Le journaliste aurait été enlevé en périphérie de la ville de Yaoundé, avant d’être tué et abandonné. Depuis l’avènement de cette affaire, une onde de choc a traversé le Cameroun et le monde entier. Dans le flot des condamnations et des critiques, le président de la République Paul Biya a instruit une enquête conjointe police-gendarmerie nationale le 27 janvier 2023, pour trouver les coupables de ce meurtre. Quelques jours après, plusieurs suspect ont été identifiés et interpellés. De leurs dépositions, d’autres noms ont filtrés, ce qui a conduit le 02 février 2022 à de nouvelles interpellations, parmi lesquelles celles de Jean Pierre Amougou Belinga, PDG du groupe l’Anecdote, Bruno Bidjang, directeur des médias de ce groupe entre autres. Depuis deux semaines, les informations divergentes ne cessent d’inonder la toile sur le sort de ces suspects, alimentant la polémique.

Face à ceci, les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga ont décidé de réagir face à la vague d’informations et de contre-informations qui attaquent leur client. Parmi les critiques visés par les avocats, les journalistes d’Equinoxe télévision, notamment Guy Zogo, qui est chargé de faire le point sur cette affaire pour cette chaîne concurrente de Vision 4. Selon maître Charles Tchoungang, « c’est inadmissible, c’est inacceptable ». L’avocat estime aussi que le journaliste aurait pu au moins vérifier l’information avant de publier : « Zogo que je connais pouvais m’appeler et me demander: tu confirmes ou tu infirmes ? ». Aussi, il annonce qu’il va te désormais s’opposer à toute autre sortie non vérifiée sur le cas de leur client : « je ne peux plus accepter que mes clients soient traînés dans la boue par des gens qui font du journalisme de caniveau, qui au lieu de venir chercher à la source la bonne information, préfèrent inventer des scénarios ».

Concernant le sort de son client, L’ancien bâtonnier de l’ordre national des avocats note dans la procédure qui a conduit à son interpellation et à son incarcération est « un détournement de procédure » et « une rébellion vis-à-vis de la décision présidentielle ». Selon lui, le principe de la commission mixte n’a pas été respectée, l’enquête n’étant menée selon lui que par la Gendarmerie Nationale en l’état actuel. Aujourd’hui il lance un avertissement à « ceux qui s’amusent avec la vérité », car « les conséquences des dires des uns et des autres seront tirés ».

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