Dipita Tongo : « Thierry Ngogang a été mon patron, c’est grâce à lui que je suis arrivé à Stv » #1
Pour le lancement du site web de Médiatude, 1er journal en ligne camerounais essentiellement dédié à la vie des médias, nous sommes allés à la rencontre de quelques acteurs des médias. Dans cette série d’interview que nous vous proposons, ils partagent leur expérience sur cette plateforme lancée en 2016 sur les réseaux sociaux. Ils partagent également leur expérience avec le métier qu’ils pratiquent depuis plusieurs années. Dipita Tongo est notre premier invité.
Bonjour Dipita Tongo, et merci de vous prêter au jeu !
Médiatude, ca vous dit quelque chose ? (Sourire)
(Rire !) Bien sûr il s’agit de cette plateforme qui utilise les nouveaux médias pour faire une concurrence éprouvante aux médias traditionnels. Plus sérieusement je voudrais vous féliciter pour le travail que vous faites, la perfection n’étant pas de ce monde je vous souhaite de toujours vous améliorer afin de rester des professionnels et devenir la référence.
Comment et si possible quand, avez-vous connu Médiatude ?
Il y a environ deux ans lorsque j’ai été informé du lancement des Awards. J’avoue que je ne suis pas non plus un lecteur régulier de votre plateforme
Votre première réaction quand vous avez visité notre page Facebook et ou Twitter ?
J’ai pensé que c’était une bonne idée de récompenser les hommes de médias, même je suis convaincu que les téléspectateurs n’ont pas toujours les outils nécessaires. Je respecte néanmoins cette méthode.
Nous lançons notre site web après deux ans et demi d’existence sur les réseaux sociaux. Un site web essentiellement dédié à l’actualité des médias et le premier du genre au Cameroun. Que peut apporter de plus cette plateforme dans la vie des médias au Cameroun selon vous ?
Cette plateforme à mon avis permet déjà aux professionnels de se remettre en question et voir s’il y’a des choses à corriger. Je pense qu’à l’avenir elle peut permettre aux internautes à travers l’enseignement des bonnes pratiques du métier à mieux distinguer le bon vin de l’ivraie
Pour certains observateurs, les médias camerounais tardent à décoller. Quel regard portez-vous sur cet univers tel que pratiqué de nos jours au Cameroun ?
Les médias font effectivement face à de multiples contraintes qui concernent aussi bien la disponibilité des ressources humaines qualifiées et l’investissement des moyens financiers. Des facteurs qui ne favorisent pas le décollage des médias, il faut saluer et encourager ceux qui font des efforts pour garder la tête hors de l’eau. Quant à la pratique beaucoup de choses restent à faire, à coté de ceux qui fonts des efforts pour s’améliorer il y en malheureusement et ils sont encore nombreux ceux qui n’honorent pas cette profession.
Depuis quelques années vous tenez la célèbre émission « Entretien Avec… » Qui a vu passer des personnes comme Thierry Ngogang. Tout ce se passe bien ?
Thierry Ngogang a été mon patron, c’est grâce à lui que je suis arrivé à Stv. Je vous fais une confidence, en dépit de son départ j’ai la chance de bénéficier jusqu’à ce jour de son expérience à travers des conseils qu’il me prodigue. Aujourd’hui c’est comme un grand frère. Je puis vous assurer qu’il en faut pour tenir aussi longtemps dans ces émissions « Entretien et Cartes sur table », Thierry y a fait une dizaine d’années et mois après seulement quatre ans j’en ressens le lourd poids. Il faut permanemment rénover, toujours trouver des personnalités et des sujets attractifs, après un moment on veut vraiment faire autre chose, sait-on jamais (sourire)
Un souvenir en particulier de depuis que vous avez rejoint STV ?
En décembre 2019 si j’y suis encore, j’en serai à ma douzième années. C’est vraiment les grands moments de ma carrières au cours de laquelle mon travail a été primé quatre fois dans trois rubriques différentes (2011 Awards meilleure émission économique (Ecozoom) – 2014 meilleur reportage sportif (Temps mort)– 2015 meilleure émission sportive (Temps mort) – 2017 meilleure interview (Entretien). Plus qu’un seul il y a en effet beaucoup de moments joyeux dont j’en garde des souvenirs
Comment se sont fait vos débuts dans le métier ? Parlez-nous de votre parcours en quelques mots.
Je commence à Sweet fm, ensuite une brève expérience à Five tv (une chaine de tv sportive aujourd’hui fermée, un bref passage dans un magazine et puis Stv)
Quelles sont pour vous les valeurs qui vous accompagnent dans votre métier ?
Discipline – travail ! C’est mon crédo. Discipline ici est dans le sens le plus large.
Quels sont vos modèles de réussite dans le métier ?
Ils sont nombreux d’ici et d’ailleurs
Un jeune ou des jeunes que vous admirez dans le métier ?
Il y a une génération derrière nous qui fait du bon travail et se distingue, elle nous rappelle que nous devons déjà passer la main
Vous avez été longtemps impliqué dans le journalisme sportif notamment le Basket ball. Passer du sport à la politique a t-il été facile pour vous ?
Le métier a des canons quel que soit la rubrique dans laquelle on exerce, avec la pratique on se fait le carnet d’adresse nécessaire pour avoir la bonne info, le reste vient seul.
Des souhaits et suggestions pour l’équipe de Médiatude qui entame ce nouveau chalenge ?
Beaucoup de courage et bonne continuation sur le chemin du professionnalisme
Pour l’addition ! Espèrerez-vous être nominé ou votre émission, par les internautes en décembre prochain lors de la 3eme éditions des Awards des Médias que nous organisons ? (Sourire)
(Sourire) Un Awards est certes la reconnaissance d’un travail réussi, mais ce n’est pas une fin en soi. Cela dit, l’essentiel est de travailler dur et naturellement la reconnaissance viendra. N’empêche si les internautes estiment que je suis à la hauteur, je m’en remets à leur sanction (rire)
Merci pour le mal que vous vous êtes donnés afin de recueillir ces réponses, j’espère avoir édifier vos internautes
© Entretien avec Médiatude