Hugo Bossoken : « S’il m’était donné de rejoindre la communication de la Fécafoot, je dirais non »
Le promoteur de Ndamba Web l’a déclaré au cours d’une interview accordée à Médiatude, le vendredi 23 septembre 2022.
Hugo Bossoken fait partie de ceux qui pensent que la Fédération camerounaise de Football dirigée par Samuel Eto’o ne fait pas des émules, surtout au niveau de sa communication. À la question de savoir s’il lui était demandé de rejoindre la cellule de communication « que ce soit au niveau institutionnel ou dans les sélections », il a répondu « non »
« La réponse sera non car depuis quatre ans, j’ai réorienté ma façon de bosser dans le domaine de la communication sportive », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : « la communication institutionnelle n’est pas mon dada et d’ailleurs je n’ai pas le profil pour. Je préfère travailler pour un club que pour une sélection nationale. […] j’ai été Team Press d’un club professionnel il y a quelques années, et mon président qui n’est plus en vie actuellement me traitait pas mal.
« La Fécafoot doit faire 99% de la communication… »
Plus loin, le cofondateur de la Minute .info, un journal en ligne, a estimé que la communication de la Fecafoot était entièrement à refaire.
« La Fécafoot doit faire 99% de communication de l’institution, des activités liées au football, et 1% de la communication du président [Samuel Eto’o] », a-t-il déclaré.
« Iya Mohamed c’est l’homme qui a structuré la fédération »
Lorsqu’il a été demandé à Hugo Bossoken de donner son avis sur la gestion de la Fécafoot de trois des prédécesseurs de Samuel Eto’o, il a donné un bilan positif de Iya Mohammed, l’ancien patron de la Sodecoton qui a tenu l’instance pendant 13 ans.
« Je garde en Iya Mohamed l’homme qui a structuré la fédération camerounaise de football », a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter que « Je garde en Tombi A Roko un manager qui a pensé à construire des stades qui vont appartenir à la fédération. Malheureusement quelqu’un a investi beaucoup d’argent qui l’a empêché de travailler. Seidou Mbombo Njoya pour moi n’a jamais été Président de la Fécafoot, car sous lui, la Fécafoot était comme un avion sous pilotage automatique. Il y a quelqu’un qui a revendiqué de l’avoir positionné comme président de cette instance. Et c’est cette personne qui pilotait l’avion de manière automatique ».