Le Cameroun classé 7ème pays le plus intolérant contre les journalistes
C’est le résultat d’une étude publiée par l’organisation de protection des journalistes basée aux États-Unis, dénommée CPJ (Committee to protect Journalist) dans un rapport datant de décembre 2019
Le Cameroun encore visé comme le mauvais élève en matière de liberté de la presse. Après des interpellations des organisations tels que Reporters sans Frontières ou encore de l’Union de la presse francophone, c’est au tour du Committee to protect Journalist (CPJ) de placer le Cameroun sur sa liste noire. En effet, dans son traditionnel classement annuel, l’organisation basée aux États-Unis place le Cameroun dans le Top 10 des pays ayant incarcérés le plus de journalistes en 2019, avec la bagatelle de 07 journalistes, au même titre que la Russie classée au 9e rang, une marche seulement après le Cameroun. Le classement est lui dominé par la Chine et la Turquie qui ont embastillés respectivement 48 et 47 journalistes.
Le Cameroun aurait pourtant pu se passer de ce classement peu flatteur. Tout commence en janvier 2020, avec l’attestation des journalistes David Eyengue et Théodore Tchopa, alors que ceux-ci couvrent une manifestation de l’opposition. D’autres cas comme celui de Paul Chouta, ou encore de Mancho Bibixy encore en prison sont également pris en compte ici, sans oublier le respect de la procédure pour le cas Amadou Vamoulké.
L’organisation note cependant « une nette évolution » en matière de « liberté de la presse » par rapport aux « années précédentes », une fleur peut-être, ou un appel à mieux faire.