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« Le dialogue social reste une priorité à la Sosucam », a défendu Jean-François Ntsama Etoundi face aux médias camerounais

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Lors d’un point de presse le 19 février 2025 à Yaoundé, le Directeur Général adjoint de la Sosucam est revenu sur les violences qui ont marqué la récente grève des ouvriers agricoles, insistant sur l’importance du dialogue social.

Les périmètres sucriers de Mbandjock et Nkoteng ont été le théâtre de tensions au sein de la Société Sucrière du Cameroun (Sosucam) fin janvier 2025. Pendant près de deux semaines, une grève des manœuvres agricoles a paralysé l’activité, dégénérant en actes de vandalisme, notamment l’incendie de champs. Face à cette situation, Jean-François Ntsama Etoundi a tenu à clarifier le déroulement des événements et à réaffirmer l’engagement de l’entreprise envers ses travailleurs.

Un mouvement d’humeur déclenché par un retard de paiement

Selon le Directeur Général adjoint de la Sosucam, tout a commencé le 26 janvier 2025 avec un mouvement d’humeur des coupeurs, suite à un retard dans le paiement de leur acompte mensuel. Ce retard, attribué à une défaillance technique de l’opérateur mobile chargé du paiement, a été immédiatement signalé aux travailleurs. « Une note du directeur des ressources humaines avait été diffusée dès la veille pour expliquer la situation et préciser que les paiements seraient effectués au plus tard le lundi matin », a-t-il rappelé.

Si la direction a respecté cet engagement et procédé au paiement dès le dimanche matin, la tension n’a pas faibli. « Malgré la résolution concrète du problème, les tensions ont persisté à Mbandjock », a-t-il expliqué, ajoutant que des individus extérieurs à l’entreprise ont ensuite infiltré le mouvement, bloquant l’accès aux sites et empêchant les travailleurs de reprendre leurs activités.

Des violences organisées qui ont paralysé l’entreprise

Le 30 janvier, la situation s’est aggravée, avec des barricades érigées à Mbandjock et Nkoteng, empêchant les employés d’accéder à leur lieu de travail. « Ce jour-là, une trentaine d’individus ont surgi et ont attaqué les coupeurs avec des projectiles, provoquant une dispersion brutale », a détaillé Jean-François Ntsama Etoundi. Les tensions ont continué à monter, atteignant un point critique le 31 janvier avec des actes de vandalisme qui ont causé des dégâts considérables.

Face à cette crise, le responsable de la Sosucam a tenu à rappeler que l’entreprise reste engagée dans une approche pacifique et constructive. « Le dialogue social reste une priorité dans ce contexte » a-t-il affirmé, appelant à une meilleure compréhension des réalités du travail en milieu rural. « Il est essentiel, pour ceux qui ne connaissent pas notre réalité, de se détacher du prisme urbain et de se placer dans celui d’une entreprise agroalimentaire évoluant en milieu rural. »

Malgré la gravité des événements, la Sosucam entend poursuivre son engagement en faveur de ses travailleurs et du développement économique des localités concernées.

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