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Le SNJC condamne le meurtre de Frédéric Mounsi et interpelle le gouvernement

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Dans un communiqué publié le 7 mars 2025, le Syndicat national des journalistes du Cameroun exprime son indignation et sa tristesse après la mort brutale du journaliste et chercheur à l’Extrême-Nord. Soupçonné d’appartenir à Boko Haram, selon des premiers témoignages, ce dernier, ainsi que ses accompagnateurs, a été brûlé vif par les populations de Souledé-Roua.

« Nos pensées vont d’abord à sa famille, à ses collègues et à tous ceux qui l’ont connu », souligne le SNJC dans son communiqué, qui dénonce une insécurité grandissante pour les professionnels des médias. « Depuis des années, nous alertons sur les dangers que courent les journalistes sur le terrain, mais le gouvernement ne semble toujours pas prendre la pleine mesure de la situation », regrette l’organisation.

Le syndicat appelle les autorités à agir sans délai : « Il est impératif d’adopter une loi et son décret d’application pour garantir la sécurité des journalistes. » Il exhorte aussi les rédactions à « établir des protocoles de sécurité et à former leurs équipes pour mieux anticiper les risques ».

Face à la violence croissante, le SNJC insiste sur la prudence des reporters de terrain. « Un bon journaliste est d’abord un journaliste vivant », rappelle-t-il, appelant chacun à « mettre en place des clés de survie avant chaque mission et à respecter scrupuleusement les consignes de sécurité ».

En rappel, Frédéric Mounsi, journaliste et chercheur a l’Institut de recherches géologiques et minières (IRGM), accompagné de deux autres personnes, a été brûlé vif par les populations de Souledé-Roua, dans le Mayo-Tsanaga (région de l’Extrême-Nord) le 5 mars 2025. Selon des premiers témoignages, la localité les aurait confondus avec des membres de Boko Haram, un groupe terroriste très actif dans la région.

Selon nos informations, Frédéric Mounsi, en plus d’être chercheur et journaliste était également étudiant en géologie à l’université de Maroua. Il menait des recherches à Souledé-Roua dans le cadre de sa thèse de doctorat. Il avait choisi cette zone comme terrain d’étude et ambitionnait de régler la problématique de l’eau dans la région de l’Extrême-Nord. Il est mort à l’âge de 33 ans.

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