Le SNJC dénonce l’arrestation d’Étienne Eboudap
Dans un communiqué rendu public ce 12 novembre, le Syndicat National des Journalistes du Cameroun dénonce l’incarcération d’Étienne Eboudap, jusque-là en service à Radio Carrefour.
Signé de la Secrétaire Générale de la corporation Claire-Luce Angouande, le communiqué revient sur les faits. En effet selon le SNJC, le patron de Radio Carrefour accuserait l’ex-animateur de STV « d’avoir distrait un dictaphone de marque TASKAM plus de trois mois après son licenciement dudit média ». Toujours d’après la branche régionale du Syndicat, Étienne Eboudap étant prévenu aux côtés de deux autres employés de la chaîne notamment le responsable logistique et une ancienne collègue, est le seul à avoir été incarcéré depuis plusieurs jours. Dénonçant ainsi une injustice, le Syndicat National des Journalistes du Cameroun par son Bureau Régional déplore l’incarcération pendant quatre jours et le « déferrement demain matin [samedi 13 novembre, ndlr] devant le Procureur »; après un passage devant le Tribunal de Grande Instance et la Cour d’appel du Littoral.
Si le SNJC monte au créneau pour la défense de leur confrère, la corporation annonce toutefois l’accompagnement de conseils juridiques aguerris notamment Maître Fenelong Mahop SEN, par ailleurs ex-journaliste du groupe Équinoxe. En attendant le dénouement de cette affaire qui faire les choux gras de la toile, le Syndicat tente également d’obtenir une comparution libre pour le mis en cause, Étienne Eboudap.
